Ligue 2 – Claude Ferrandi explique pourquoi le SC Bastia n’a pas recruté d’avant-centre supplémentaire en fin de mercato | OneFootball

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·6 septembre 2024

Ligue 2 – Claude Ferrandi explique pourquoi le SC Bastia n’a pas recruté d’avant-centre supplémentaire en fin de mercato

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Alors que Bastia a perdu Gaëtan Charbonnier (retraitre), Benjamin Santelli (Ajaccio) mais surtout trois attaquants qui auraient pu être titulaires en pointe comme Facinet Conte (Young Boys), Migouel Alfarela (Legia) ou Florian Bianchini (Swansea), tous trois vendus, l’équipe corse se retrouve légèrement dépourvue dans ce secteur crucial. Pour cette nouvelle saison de Ligue 2, le SCB va devoir se débrouiller avec le nouveau venu Clément Rodrigues, Lamine Cissé en remplaçant ou encore des solutions telles que Boumaaoui ou Maxime Blé pour dépanner si besoin, sauf recrutement d’un joker évoluant en France avant le mois de janvier.


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Dans une longue et intéressante interview réalisée par Radio Alta Frequenza, le président du Sporting Claude Ferrandi a révélé certaines choses concernant le marché des transferts et les événements qui l’ont poussé, lui et la direction sportive, à ne pas prendre à la hâte un n°9 qui ne satisfaisait pas ses critères exigeants.

« La décision n’était pas de ne pas recruter. On voulait recruter, mais recruter comme un club fort. C’est à dire selon nos conditions, sur un joueur que l’on identifie comme quelqu’un qui nous apporterait quelque chose en plus par rapport à ce que l’on avait. C’est le discours qu’on a tenu avec Frédéric Antonetti et Benoît Tavenot. On ne voulait pas recruter quelqu’un du même niveau que nos attaquants présents au club pour venir gonfler le banc. Mais si on trouvait une bonne opportunité qui nous amenait un peu plus d’expérience, d’efficacité offensif, à ce moment-là on aurait pu se jeter dans la bataille. On avait des contacts très sérieux, et des contacts qu’on a finalement refusés au dernier moment justement parce que ça ne rentrait pas dans les critères que nous avions définis, sur le plan financier et contractuel. »

Des ventes de joueur lucratives, mais…

« Lorsqu’on parle des ventes, on parle d’un produit sur un bilan comptable. Malgré tout, il y a eu beaucoup de dépenses qui n’étaient pas prévues et qui ont été effectuées l’année dernière et cette saison. Et sur nos transferts sortants, on encaisse pour certains sur les trois prochaines saisons. Au-delà du simple produit sur l’aspect comptable, vous avez un problème de trésorerie et vous ne pouvez pas faire n’importe quoi non plus. On doit quand même être prudents dans ce que l’on fait, il ne fallait pas se jeter dans la bataille pour dépenser n’importe comment. Ce n’est pas qu’une question d’argent mais aussi une question de critères que j’ai fixés avec le staff sportif. Il y a un équilibre de vestiaires à maintenir aussi […]. Il y a même des joueurs qui auraient pu nous apporter un peu plus que ce qu’on a actuellement qui, dans la manière de négocier, en termes de salaire, de durée de contrat, de place à occuper dans le vestiaire… ça ne convenait pas pour nous. Donc on ne l’a pas fait. »

« Il faut aussi comprendre que les chiffres annoncés des ventes, ce sont des chiffres bruts. Pour la vente de Florian Bianchini par exemple, sur les 2,3M€ c’est 500 000€ pour le club d’Amiens (son ancienne équipe). Vous avez des commissions d’agents, une partie de droits de formation via le mécanisme de solidarité, on est là aussi amputés de 5% sur le montant total. On n’a pas de porte-monnaie infini, ce n’est pas ce que le staff sportif espérait non plus. On est dans quelque chose de bien plus profond que ça. »

« Il y a effectivement une partie sponsoring, mais on ne sait pas encore ce qui va nous être demandé. C’est un gros sponsor (170 000€ pour les clubs de Ligue 2), ça veut dire beaucoup de visibilité… On ne sait pas encore de quelle manière on va nous demander de les afficher. Il semblerait qu’il y ait beaucoup de souplesse là-dessus, ça ne va pas poser de grand problème. C’est un sujet qu’on a ouvert, comme débat, attention ! Il n’y a pas de logique non plus à ce que nous, on affiche le Qatar, excusez-moi. Je n’ai rien contre eux mais pourquoi mettrais-je un panneau « Vive le Qatar » ou « Visit Qatar » ? Ce n’est pas mon sponsor, aujourd’hui ! Alors après, on rentre dans quelque chose qui est quand même très complexe, ce n’est pas le seul débat. »

Photo Alta Frequenza

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