Ligue des Champions : Les notes des Dogues après Sporting CP – LOSC | OneFootball

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Le Petit Lillois

·18 septembre 2024

Ligue des Champions : Les notes des Dogues après Sporting CP – LOSC

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Officiellement lancé dans leur campagne de Ligue des Champions, la huitième de son histoire, le LOSC a été surpassé par les Lions du Sporting CP ce mardi à Lisbonne (2-0). Voici les notes que nous attribuons aux Dogues suite à ce résultat.

Chevalier (5) : Comme depuis le début de la saison, le portier lillois fait parfois preuve de maladresse dans ses relances, défaut qu’il semblait pourtant avoir gommé lors de l’exercice précédent. Cela n’a heureusement pas influé sur sa partie, qu’il a conclue avec trois arrêts, un ballon capté et une sortie aérienne réussie. Il a remporté un face-à-face déterminant devant Gonçalves (28′) retardant l’échéance, mais ne pouvait ensuite pas faire grand chose sur l’ouverture du score de Gyökeres, et absolument rien sur le missile en lucarne de Debast pour le but du break.


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Diakité (4) : Ses débuts cette saison étaient réjouissants, mais la défense à trois met en lumière certaines erreurs de placement et une concentration balbutiante. Il a été trop facilement effacé par la passe pour Gonçalves, dans son dos, quand son mauvais dégagement est à l’origine de l’action dont l’issue n’est autre que l’ouverture du score.

Mandi (5) : Petite surprise réservée par Bruno Genesio, Aïssa Mandi a été le moins inquiétant en défense. Expérimenté, il a tenté de faire parler sa puissance et son sens de l’anticipation pour pallier les manques de ses compères. Sa vitesse le prend parfois à défaut, mais il n’y a pas de secret. Il a été le seul à chercher à compenser le pépin de Benjamin André en première période, poursuivant d’ailleurs dans cette même lignée lors du second acte en apportant son soutien au milieu de terrain, là où Angel Gomes (non noté) a été expulsé.

Alexsandro (3) : Les matchs se suivent et se ressemblent pour Alexsandro, dont les mauvaises relances sont les principaux points de départ des occasions adverses, en atteste l’ouverture du score, issue de l’un de ses « dégagements » hasardeux. Cela ne lui enlève pas sa combativité et sa hargne, mais c’est bien trop juste à ce niveau.

Meunier (4,5) : Un cran plus haut ce mardi, préféré à Tiago Santos dans un rôle de piston, Thomas Meunier n’a eu de cesse d’être en mouvement, force de proposition pour ouvrir des espaces ou offrir des solutions à Edon Zhegrova, qui ne le servait pas forcément. Défensivement, le Belge a parfois été pris dans son dos, mais a globalement fait preuve d’une réelle solidité.

André (2) : Le capitaine lillois est méconnaissable en ce début de saison, souvent à contretemps et pris à défaut dans son positionnement. Son pépin à l’heure de jeu n’a sans doute pas aidé, mais son assurance passée manque grandement au collectif lillois, orphelin de Nabil Bentaleb. Il se doit pourtant, d’autant plus dans ce genre de rencontres, d’être le patron. Trop de déchets avec le ballon.

Bakker (4,5) : Pour sa première titularisation avec le LOSC, Mitchel Bakker a été plein de bonne volonté, mais des erreurs techniques l’ont souvent stoppé net dans sa progression. Il a été en difficulté face aux courses incessantes de Trincao.

Zhegrova (3) : Parfois capable de se muer en héros, Edon Zhegrova a été muselé par la défense lisboète ce mardi. Le Kosovar a souvent priorisé l’option individuelle, délaissant de potentielles opportunités offertes par ses partenaires, pour se heurter au bloc défensif local. Il n’a jamais pesé sur la rencontre.

David (3) : De retour à la pointe de l’attaque lilloise, Jonathan David n’a que trop rarement été trouvé par ses coéquipiers, souvent trop loin des actions. Il est le symbole d’une attaque en grande difficulté, qui a frappé pour la toute première fois à quinze minutes du terme, lorsqu’il n’était même plus sur le pré.

Sahraoui (4) : Titularisé en lieu et place de Rémy Cabella, Osame Sahraoui a été très entreprenant, tentant à son échelle d’apporter du tonus à une ligne offensive au ralenti. Trop seul, il a néanmoins fini par s’éteindre et à perdre quelques précieux ballons.

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