Olympique-et-Lyonnais
·21 décembre 2024
Olympique-et-Lyonnais
·21 décembre 2024
Pierre Sage avait choisi d'envoyer un avertissement avant le match, conscient que la décompression guettait dans son groupe. Un dernier match de l'année, en Coupe de France contre une formation de National 2, cela avait tout du piège. L'entraîneur de l'OL avait vu juste, car ce samedi, le visage affiché par ses joueurs a été très loin de celui qu'il attendait. Le club lyonnais sera bien au rendez-vous des 16es de finale de Coupe de France à la mi-janvier grâce à sa victoire contre l'Entente Feignies Aulnoye (0-2). Toutefois, ce fut loin d'être une promenade de santé sur la pelouse compliquée du stade du Hainaut. Certaines têtes étaient déjà en vacances quand d'autres n'ont pas réussi à saisir l'opportunité donnée par Sage. Au coup d'envoi, ils étaient huit à avoir démarré sur le banc contre le PSG.
Certes, il y avait les retours d'Alexandre Lacazette et Malick Fofana dans le onze, mais pour beaucoup comme Maxence Caqueret ou Saïd Benrahma, ce match de coupe était l'occasion de se mettre en évidence. Mission ratée pour le milieu, un peu plus réussie pour l'Algérien. Ce dernier n'a pas été très inspiré à Valenciennes, mais son coup de patte à la 44e a libéré l'OL. Un soulagement pour Pierre Sage qui a vu son équipe manquer de rythme pour contourner le bloc compact nordiste. Feignies Aulnoye, malgré son système assez défensif, n'a pas démérité, logiquement récompensé par un but en fin de match de Koubemba (93e), et a d'ailleurs eu les premières incursions dans la surface lyonnaise.
Pas suffisant pour inquiéter Rémy Descamps qui n'a pas eu grand-chose à faire pendant 90 minutes, mais aussi pour voir un entraîneur lyonnais pas convaincu. En deuxième mi-temps, l'entrée de Cherki dès le retour des vestiaires a apporté plus de liant entre les lignes, mais hormis une grosse frappe de Fofana suite à un corner (46e), Bernard n'a pas été plus mis en danger. Il a fallu qu'il s'emploie pour empêcher Benrahma de signer un doublé (80e) mais c'est donc un petit OL qui a assuré le minimum ce samedi avec ce but du break de Mikautadze à trois minutes de la fin. Mais n'était-ce finalement pas l'essentiel ? Pour la manière, on repassera...