le11
·4 novembre 2024
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Sur le devant de la scène après son début de saison réussi avec le LOSC et ses gros coups en Ligue des champions, Bruno Genesio impressionne. Ceux qui l’ont côtoyé, notamment à Lyon, en disent le plus grand bien, comme Mathieu Valbuena.
Si certains l’ont utilisé à dessein de railleries, le surnom “Pep Genesio”, dont le principal intéressé n’a jamais été le plus grand fan, est aujourd’hui devenu le symbole parfait de la capacité du coach du LOSC à réaliser de gros coups. Une faculté confirmée en Ligue des champions face au Real Madrid de Carlo Ancelotti et l’Atlético de Diego Simeone. « Même quand ça allait bien, on ne le mettait pas trop en avant, se souvient Mathieu Valbuena, qui l’a connu à l’OL de 2015 à 2017, auprès de So Foot. On se moquait de Pep Genesio. Comme numéro 1, il a mis tout le monde d’accord en peu de temps. » Aussi du côté de Lille, où un relatif scepticisme pouvait régner à son arrivée après une fin en eau de boudin à Rennes et une suite de Paulo Fonseca difficile à assumer.
Le milieu offensif de 40 ans, toujours en activité en D1 grecque à Kallithea, poursuit et appuie son propos : « La plus grosse erreur de Lyon, c’est de l’avoir laissé partir. Tout ce qui lui est arrivé à l’OL l’a énormément affecté, car c’est un vrai amoureux du club, mais aussi parce que cela a touché sa famille. Après son départ, Lyon a eu des difficultés sur le banc. Beaucoup de gens prédisaient qu’il n’était qu’un entraîneur très moyen. Objectivement, il mérite tout ce qui lui arrive. Je suis très content de le voir évoluer et progresser. Il a reçu d’énormes critiques. »
LOSC : « Envie d’amener ma conception du foot », Bruno Genesio décrypte sa patte
Avant de conclure, dans un recueil de témoignages où d’autres anciens Lyonnais comme Amine Gouiri, Jordy Gaspar ou Damien Da Silva disent le plus grand bien de Bruno Genesio : C’est un passionné, je l’ai vu directement. Il a été vite mis en avant en reprenant l’équipe à mi-saison (décembre 2015). Dans ses discours d’avant-match, il savait nous parler, il arrivait à toucher ses joueurs. Et Bruno nous faisait jouer au ballon, avec de vrais principes de jeu. Cela se reflétait sur le terrain. On avait fini deuxièmes, en mettant par exemple 6-1 à Monaco lors de la dernière journée. Il avait deux casquettes : à la fois dans la communication, proche de ses joueurs, mais il était aussi exigeant. Il s’est toujours donné à fond pour son métier. »
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport
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