le11
·24 novembre 2024
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·24 novembre 2024
Grâce à un coup d’éclat d’Edon Zhegrova, le LOSC a relancé la machine en s’imposant contre Rennes (1-0), ce dimanche. De 4 à 7, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 12e journée de Ligue 1 et célébrant les 80 ans du club.
Dans un match aussi fermé et pauvre en occasions, il fallait bien un coup d’éclat d’Edon Zhegrova (7) pour forcer la décision. Après être tombé une première fois sur Mandanda (39′), le Kosovar forçait le verrou adverse en concluant une action qu’il avait lui-même initiée. Dans son style caractéristique, il créait le danger en rentrant intérieur. Et si Jonathan David (5) manquait le ballon, celui-ci revenait sur Edon Zhegrova qui faisait trembler les filets (45′). En deuxième période, il est rattrapé par une légère position de hors-jeu après avoir offert sur un plateau ce qu’il pensait être le but du break à Jonathan David. S’il y a eu du déchet dans son jeu, il fut bien le seul à représenter un danger permanent pour les Rennais. Acclamé par le public à sa sortie (87′).
En soutien de Jonathan David, Rémy Cabella (6,5) a tenté de mettre du rythme et une certaine fluidité dans les transmissions. Grâce à lui, le LOSC a pu faire le siège de la moitié de terrain adverse. Il est également à l’origine des trois meilleures occasions des Nordistes en première période, en offrant une première balle de but à Bakker (25′), avant de lancer dans le bon timing Zhegrova (39′) et avoir parfaitement orienté le jeu sur l’unique but de la rencontre. Remplacé par le revenant Hakon Haraldsson (81′).
Concentré, agressif et présent aux quatre coins du terrain, Benjamin André (6) s’est encore une fois plié en quatre pour permettre au LOSC de prendre le dessus sur l’entrejeu adverse. En plus d’avoir remporté la majorité de ses duels (14/20), le capitaine des Dogues s’est également montré plutôt juste dans l’utilisation du ballon. Le tout en coupant plusieurs tentatives de contres adverses en première période. Avant de tenir la baraque au retour des vestiaires, quand les Lillois ont vu leur mainmise sur le match quelque peu s’étioler.
En dépit d’une bonne entame de match, avec un pressing haut payant dès les premières secondes et surtout un rush assez exceptionnel de 40 mètres (6′), Gabriel Gudmundsson (5) a finalement incarné une équipe du LOSC qui a peiné à mettre de la verticalité dans son jeu, en plus d’un certain déchet dans les transmissions. Son impact n’a fait que décroître au fil des minutes, alors que son entente avec Mitchel Bakker (5) n’a pas crevé l’écran. De l’autre côté, Aissa Mandi (5) n’a que trop peu apporté le surnombre, alors que son équipe avait sans doute besoin de densité pour étirer le bloc adverse.
Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
Un temps incertain, Jonathan David (5) a finalement pu tenir sa place à la pointe de l’attaque du LOSC. Malheureusement, le Canadien a livré une prestation assez terne. Bien moins mobile qu’à l’accoutumée, il n’a jamais réussi à se créer de l’espace au milieu de la densité rennaise, plein axe. Et alors que son équipe a globalement eu la mainmise sur la rencontre, il n’aura touché que 14 petits ballons, de très loin le plus faible total du match. Preuve de son incapacité à exister et à peser. Remplacé par Mohamed Bayo (87′).
Romain PECHON
Chevalier (5) – Mandi (5), Diakité (6), Alexsandro (6), Gudmundsson (5) – André (6), Bouaddi (6) – Zhegrova (7), Cabella (6,5), Bakker (5) – David (4)
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport