Lucas Chevalier (LOSC) : « Ma vie a changé » | OneFootball

Lucas Chevalier (LOSC) : « Ma vie a changé » | OneFootball

Icon: le11

le11

·8 novembre 2024

Lucas Chevalier (LOSC) : « Ma vie a changé »

Image de l'article :Lucas Chevalier (LOSC) : « Ma vie a changé »

Appelé ce jeudi en équipe de France par Didier Deschamps, Lucas Chevalier s’est présenté en conférence ce vendredi et a logiquement été longuement interrogé sur cette première évidemment capitale dans sa vie.

Lucas Chevalier, fierté maximale

« Ça ressemble à ce que tous les joueurs peuvent dire : un sentiment de fierté, un certain accomplissement. On regarde en arrière avec tout ce qui a été fait depuis tout jeune ici. Je sis très content et très fier, mais mesuré. Ce n’est qu’une étape. il faut savoir savourer et apprécier, mais on va devoir aussi montrer des choses. C’est très bien, je suis content. Il faut se servir pour grandir encore plus. »


Vidéos OneFootball


Une juste récompense

« C’est sûr que depuis la reprise en aout avec les barrages etc, j’ai aussi été performant directement tus la scène européenne. C’st ce qui donne un impact supplémentaire à ma carrière. Est-ce une surprise ? Pour moi, personnellement, oui car c’est la première fois. Mais je pense qu’il y a une part de logique. Je pense avoir un mérite. Mais si je n’avais pas été appelé, ce n’était pas grave, il y a pire dans la vie. Si c’était dans six mois, c’était dans six mois. Je n’étais pas là à me dire qu’il fallait obligatoirement que je sois pris. C’est bien que ça arrive maintenant. De ce que je vois, les gens n’ont pas l’air contre cette sélection (rires). »

Lucas Chevalier s’est refait le fil de sa vie

« Il y a tellement de choses… Les gens te rappellent aussi des choses, et tu te refais ces souvenirs. Depuis hier (jeudi) 14h, ma vie a changé. Les gens te regardent différemment, tout est décuplé. Toutes les choses qui paraissaient banales refont surface et prennent beaucoup plus d’importance. Les gens te regardent avec des grands yeux, c’est flatteur, c’est cool. Mais le plus important est de rester les pieds sur Terre. Il y aura aussi l’exigence des gens pour un international français.

La liste a dû sortir à 14h09. À 14h08, c’était très calme. À 14h09, le téléphone explosait de partout.

Il y a un truc qui m’a marqué et m’a fait rire par rapport à l’impact de tout ça. Hier, je n’étais pas en live sur la liste, j’étais en voiture. La liste a dû sortir à 14h09. À 14h08, c’était très calme. À 14h09, le téléphone explosait de partout. Je conduisais et je me disais : “Mais c’est quoi ça ?!”. Ça m’a marqué, tu te rends que c’est quelque chose d’important pour nous mais aussi pour les gens qui nous entourent. »

Son match référence des Bleus

« Si je devais citer un match qui m’a marqué, ce serait le France – Ukraine (3-0) au Stade de France pour les qualifications à la Coupe du monde (2014) avec le doublé de (Mamadou) Sakho. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est celui qui me vient. On peut aussi parler de la campagne de 2018. Je rentre dans une nation ultra-importante dans le monde, peut-être la meilleure. Il y a une histoire, des choses à raconter. C’est ce qui rend le truc encore plus grand pour moi et les gens autour. On ne rentre pas dans la petite sélection. Tout le monde a son propre match référence. Faire partie de ce groupe, c’est gratifiant. »

LOSC : Alphonse Areola « pas performant depuis le début de saison », la voie royale pour Lucas Chevalier chez les Bleus ?

Lucas Chevalier, français et fier de l’être

« C’est la France, c’est la nation. Le football est un moyen de regrouper les gens. Aujourd’hui, le football a tellement d’impact sur l’humeur des gens, la vie en générale, même politiquement. Quand on rentre sur le terrain avec le maillot de la France, on défend un territoire, des couleurs, avec toute l’histoire qu’il y a derrière. On ne va pas partir en croisade non plus (rires). Mais il y a ce sentiment de terroir. »

Préparé à ce moment

« Ce qui me vient directement en tête quand je l’apprends, c’est que ma vie change. Tu vas devoir faire encore plus attention à ce que tu fais et ce que tu dis. Sur le terrain, les journalistes vont peut-être être encore plus durs aussi. C’est une prise de conscience rapide, mais ça faisait plusieurs rassemblements que mon nom revenait. Donc ce n’est pas comme si ça arrivait du jour au lendemain et qu’on n’avait pas le temps de s’y préparer. Au moment où je l’apprends, j’ai un grand sourire qui se déploie naturellement. »

Je pense que je ne me rends pas compte de l’impact que j’aie auprès des Lillois.

Une fierté maximale aussi chez les Lillois

« Depuis hier, je n’ai pas eu le temps de trop regarder les réseaux, ça venait de partout. Depuis hier soir, je sens que les gens sont limite plus contents que moi (sourire). Ça me touche beaucoup. Je pense que je ne me rends pas compte de l’impact que j’aie auprès des Lillois. Ça fait chaud au cœur, c’est un peu comme s’il faisait partie de ma famille. Je ne pense pas que je prends conscience de ce que je fais et de ce que je représente. Mais c’est aussi cette insouciance qui fait que je prends les choses naturellement et que je ne disjoncte pas. »

Quelle tenue et bizutage ?

« Ce sont des choses qui sont devenues une habitude en équipe de France. Que ce soit le bizutage ou la tenue, on sait que c’est regardé de très près donc il ne faut pas se louper (rires). Ne vous inquiétez pas, il n’y aura pas de problème, j’ai mon style à moi, rien d’extravagant. Pour la chanson, je suis encore en train de réfléchir. Ça se prépare, mais ce sera francophone. Ce sera peut-être un peu terroir, à la française. Mais pas en ch’ti ! (Rires). »

Source : LOSC

Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport

À propos de Publisher