Mamadou Sakho revient sur son altercation avec Der Zakarian : « Il fallait nettoyer mon nom » | OneFootball

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·29 septembre 2024

Mamadou Sakho revient sur son altercation avec Der Zakarian : « Il fallait nettoyer mon nom »

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Invité de Canal+ Sport Afrique, Mamadou Sakho s’est exprimé sur son altercation, très médiatisée, avec Michel Der Zakarian, il y a presque un an du côté de Grammont. Les propos sont retranscrits par MadeinPaillade. L’intervention complète de l’ancien joueur du MHSC est à visionner ci-dessous, il introduit le sujet en indiquant qu’il portera plainte contre Mohamed Toubache-Ter et Hugo Guillemet (L’Équipe) pour avoir menti sur cette affaire. Les deux cités ont notamment écrit que Mamadou Sakho avait fait une balayette au coach pailladin, ce qu’il dément.

« Ce qu’il s’est passé, c’est qu’on a perdu contre Nantes, qui est l’ancienne équipe du coach. Je n’ai pas joué pour d’autres raisons. Le coach est arrivé énervé à l’entraînement, il a montré la vidéo, s’est pris la tête avec deux ou trois joueurs, et a fait des réflexions assez dures. Je comprends car on avait perdu. Mais il a laissé l’entraînement se dérouler sans arbitrage. Un joueur avait jeté le ballon en l’air pour dire « Mais c’est quoi cet entraînement qui part en vrille ». À la fin de l’entraînement, il y a une faute sur moi et je ne vois pas de réactions des dirigeants. Je rentre au vestiaire pour éviter le conflit. Je vais à la douche pour ne croiser personne (…) Le coach vient me voir pour me demander si j’ai mal quelque part, je ne réponds pas plus que deux-trois mots : « Non, coach, tranquille ». Il me dit ensuite « De toute façon, vous faites comme vous voulez, comme en match. »


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Le coach dit, depuis la salle des kinés, de ce qu’on me rapporte, « Si tu n’es pas content, tu rentres chez toi ». Je rentre dans la salle, sans insulte, sans manque de respect, mais la tension et le ton étaient là. Je dis « Si vous avez un truc à me dire, dites-le moi en face ». Le coach vient vers moi, hystérique : « Quoi ? Je n’ai pas peur de toi ! » Il me pousse au niveau du torse, il se met front contre front. Je dis « Mais en plus, tu me pousses ? ». Après, on s’attrape par le col et je dis « Tu ne lèves pas la main sur moi, je ne suis pas ton fils ». Sans geste, stoïque, sept, huit joueurs essaient de retirer mon bras, j’étais choqué de la scène, je ne maîtrisais pas, mais je ne manquais pas de respect. Quand je le lâche, les joueurs présents poussaient, ce qui a fait tomber le coach. Il a dit qu’il n’avait jamais vécu une scène comme cela. Je n’ai pas été viré par Montpellier, car un joueur est normalement tout de suite mis à pied. Je ne vais pas mettre une balayette à un coach que j’ai défendu trois mois plus tôt lors d’un match contre Nice. J’ai pris le temps, je me suis dit qu’il fallait nettoyer mon nom. »

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