Manchester City : les débuts compliqués d'une recrue phare du dernier mercato hivernal | OneFootball

En grande difficulté cet hiver, Manchester City a décidé de casser sa tirelire pour se renforcer dans l'entrejeu, mais l'investissement consenti ne porte pour le moment pas ses fruits.

Manchester City, fort d’une domination nationale quasi ininterrompue sous l’ère Guardiola, s’est retrouvé face à un défi inhabituel cette saison : gérer l’absence temporaire de son métronome Rodri. Pour y répondre, le club a misé gros en janvier dernier, en déboursant 57 millions d'euros pour s’attacher les services de Nico Gonzalez, en provenance du FC Porto.

L'idée ? Répliquer l’impact du maître à jouer espagnol, afin de maintenir le tempo dans la quête de nouveaux trophées. Un pari ambitieux, à l’image des Citizens, mais qui tarde à porter ses fruits.

Lors du dernier derby mancunien à Old Trafford, City avait un besoin impératif de s’imposer. Pourtant, Gonzalez est resté cloué sur le banc, spectateur d’un match où les milieux titulaires – Gundogan, Silva et Kovacic – ont semblé à bout de souffle. Une semaine plus tôt, à Bournemouth, il n'avait eu droit qu'à sept petites minutes en fin de rencontre.

L'ombre de Kalvlin Philips

En tout, Gonzalez a été titularisé à sept reprises depuis son arrivée, un bilan mitigé pour une recrue censée combler l'ombre laissée par Rodri. L’ombre de Kalvin Phillips – autre pari manqué dans ce rôle de doublure – plane désormais sur l’Espagnol.

Le chemin est encore long pour juger définitivement Gonzalez, mais les premiers signes ne sont guère rassurants. Guardiola, souvent intransigeant avec ses milieux, a déjà écarté d'autres talents mal intégrés au système. Tandis que l’effectif vieillit et que plusieurs cadres pourraient faire leurs valises cet été, une nouvelle ère se prépare à l’Etihad. Pour Gonzalez, il s’agira de sortir de l’ombre, ou de risquer de suivre les traces d’un certain Phillips, aujourd’hui en lutte pour ne pas descendre avec Ipswich.

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