Tribune Nantaise
·13 novembre 2024
Tribune Nantaise
·13 novembre 2024
Originaire de Stepanakert, capitale du Haut-Karabagh, Gor Manvelyan a quitté son Arménie natale à l’âge de cinq ans, lorsque sa famille a fui la guerre pour s’installer dans la Manche. Passé par le centre de formation du FC Nantes, où il a signé son premier contrat professionnel en 2021, le jeune joueur n’a pas réussi à s’imposer avec les Canaris. Un seul match en Coupe de France, peu de perspectives en équipe première, et une fin de saison 2022-2023 compliquée en réserve l’ont poussé à changer d’air.
En rejoignant le Noah FC en septembre 2023, Manvelyan a fait le choix d’un retour aux sources. Pourtant, ce n’était pas une évidence pour celui qui n’était jamais retourné en Arménie depuis son départ. « Je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi moderne. Erevan, c’est une dinguerie, avec des quartiers comme en France« , confie-t-il. La capitale arménienne l’a rapidement séduit, tout comme le projet ambitieux de son nouveau club.
« On veut devenir un grand club de la région et jouer régulièrement en Europe. Le centre d’entraînement en reconstruction pourra rivaliser avec des structures européennes, » explique le joueur. Sur le terrain, le club a déjà réalisé des exploits, notamment une victoire contre l’AEK Athènes en Ligue Conférence.
Si Manvelyan savoure ses premiers pas en compétition européenne, il garde en tête des objectifs clairs : briller en Arménie pour mieux revenir en Europe. « Je suis très bien ici, mais mon ambition reste de jouer à un niveau supérieur. »
Le milieu offensif, souvent comparé à Henrikh Mkhitaryan, est déjà un pilier de son équipe. « On m’a comparé à Mkhitaryan. C’est flatteur, mais j’ai encore beaucoup de travail. » Il a porté le brassard de capitaine au Noah FC et inscrit son premier but en sélection nationale. Une trajectoire prometteuse pour celui qui, malgré les hauts et les bas de sa jeune carrière, n’a jamais perdu de vue ses rêves.