Marouane Chamakh : « C’était un choix qui n’était pas facile à l’époque parce que je sais que ça avait créé une petite polémique » | OneFootball

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·21 novembre 2024

Marouane Chamakh : « C’était un choix qui n’était pas facile à l’époque parce que je sais que ça avait créé une petite polémique »

Image de l'article :Marouane Chamakh : « C’était un choix qui n’était pas facile à l’époque parce que je sais que ça avait créé une petite polémique »

Dans L’Equipe de Greg, Adrien Courouble, chroniqueur, a fait un décryptage sur les joueurs binationaux depuis des années. Dans ses exemples, il a été question de Marouane Chamakh, ancien attaquant bordelais et international marocain, qui avait connu les sélections jeunes de la France. Le sujet était : Pourquoi la France perd ses talents de plus en plus tôt ?

« Il y a un choix du cœur qui est effectué, c’est celui de Marouane Chamakh, international marocain. Il savait depuis tout jeune, qu’il voulait vraiment représenter le Maroc. Dès ses 19 ans il décide de représenter le Maroc alors qu’il a quelques sélections avec les Bleuets. A l’époque, parce qu’on est dans une époque différente d’aujourd’hui, ça fait vraiment polémique. […] Sinon, globalement les joueurs attendaient longtemps justement, de voir s’il n’y avait pas une sélection française qui pouvait arriver. »

L’ancien attaquant des Lions de l’Atlas est revenu sur ce choix d’opter pour le Maroc à l’époque :


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« C’était un choix qui n’était pas facile à l’époque parce que je sais que ça avait créé une petite polémique. Les premières polémiques qu’on disait c’était ‘Ce n’est pas normal qu’ils soient formés en France, formés par les clubs, qu’ils soient payés par les clubs, par fédé, etc et qu’ensuite ils rejoignent leur pays (d’origine)’. […] Mon élément déclencheur, même s’il y a eu d’autres éléments déclencheurs en parallèle, c’est 98, c’est le parcours du Maroc. Même s’ils s’arrêtent au premier tour. La France aussi, qui a gagné la Coupe du Monde. Et j’ai préféré retenir les larmes de Salaheddine Bassir (attaquant marocain de 98), plutôt que les larmes de joie de l’Equipe de France. »

Retranscription Girondins4Ever

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Romain Perrocheau / Icon Sport – Photo by Icon Sport

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