Girondins4Ever
·1 janvier 2025
Girondins4Ever
·1 janvier 2025
Pour Offsiders, Mauro Arambarri est revenu sur son passage aux Girondins de Bordeaux, où il n’eut que très peu de temps de jeu pendant un an et demi (12 matches).
« C’était dur. J’arrivais en Europe et c’était les moments les plus difficiles que j’ai vécus. Je suis venu avec cette illusion de pouvoir progresser, et en fait, tu stagnes. Donc ça a commencé à baisser… Je jouais tous les trois matches cinq minutes… Je donnais toujours le meilleur à l’entrainement, j’étais toujours là. J’étais dans le sauna, et je demande des explications au coach, lui demandant s’il était dans ma situation, ce qu’il ferait… Cela faisait déjà un an que j’étais là, je me sentais bien, avec de la confiance… Il me dit que la vérité, c’est que je m’entraine bien, que j’ai toujours été discipliné dans tout ce que j’ai fait, qu’il n’a rien à me reprocher, que je restais plus tard aux entrainements… Bref, qu’il ne me reprochait rien. C’est là que j’ai eu un déclic, que je me suis dit que je voulais partir. Le coach me dit non, que je vais jouer, qu’il veut que je sois dans le projet du club… Mais je n’étais pas dans les projets de l’entraineur. Je m’étais préparé correctement. Après, je veux dire, je comprends aussi qu’un coach ne puisse pas t’aimer parce qu’il a d’autres joueurs, c’est le football. Bref, et je commençais à entendre des choses sur moi en club… Je me suis dit qu’il fallait que je parte, pas en prêt, mais définitivement. En fait, il se disait à l’intérieur du club que je n’étais pas préparé, que je n’avais pas le niveau pour jouer en Europe ».
Puis, il ajouta.
« Physiquement, ils m’ont dit que j’avais l’air bien. Ce n’était pas l’entraineur. Je n’étais pas préparé et c’est la réalité. Ça aurait été facile pour moi de dire que c’était l’entraineur. On blâme toujours l’autre. Mais les cinq premiers mois, je n’étais pas préparé, même pas physiquement, ni mentalement, ni au niveau de la langue : rien. C’était beaucoup de choses à mettre en place, et je n’étais pas préparé. Au fil du temps, je me suis mieux préparé avec eux, j’ai fait une pré-saison et je me suis senti plus fort, plus en confiance. Tu gagnes des duels, tu es mieux… Et là, il a commencé à me dire qu’il avait besoin d’un peu plus, ‘donne-moi un peu plus’. J’ai pris la décision de partir ».