MHSC - La franche mise au point de Mamadou Sakho sur son altercation avec Michel Der Zakarian | OneFootball

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·29 septembre 2024

MHSC - La franche mise au point de Mamadou Sakho sur son altercation avec Michel Der Zakarian

Image de l'article :MHSC - La franche mise au point de Mamadou Sakho sur son altercation avec Michel Der Zakarian

Dans l'émission J-1 sur Canal+Sport Afrique, Mamadou Sakho est revenu sur l'altercation qui l'opposait à Michel Der Zakarian, la saison dernière, quelques jours avant la rupture de son contrat avec le MHSC.

Mamadou Sakho règle ses comptes. Près d'un an après la rupture de son contrat avec le MHSC, le défenseur français s'est expliqué sur l'altercation avec Michel Der Zakarian dans l'émission J-1 sur Canal+Sport Afrique. L'ex-international français a d'abord expliqué en préambule qu'il allait porter plainte contre deux "journalistes 2.0", en l'occurrence Hugo Guillemet et Mohamed Toubache-Ter, car ils auraient, selon lui, travesti la vérité.


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"Ces deux personnes, je vais porter plainte contre elles pour diffamation, parce qu’elles ont propagé un message qui n’était pas la réalité. Ils ont écrit que j’avais mis une balayette à mon coach… J’ai 34 ans, 4 enfants, personne ne me manque de respect, surtout quand c’est faux, a enragé Mamadou Sakho. Est-ce que pour eux, l’histoire logique, c’est que l’homme noir mette une balayette à un homme blanc ? Sachant que l’histoire est complètement fausse. Je vais porter plainte pour la nouvelle génération, car le football fait vivre des familles", a lâché Mamadou Sakho.

Mamadou Sakho s'explique

L'ancien Parisien a ensuite longuement révélé les détails de son accrochage avec Michel Der Zakarian. "Ce qu’il s’est passé, c’est qu’on a perdu contre Nantes, qui est l’ancienne équipe du coach, raconte-t-il. Je n’ai pas joué pour d’autres raisons. Le coach est arrivé énervé à l’entraînement, il a montré la vidéo, s’est pris la tête avec deux ou trois joueurs, et a fait des réflexions assez dures. Je comprends car on avait perdu. Mais il a laissé l’entraînement se dérouler sans arbitrage. Un joueur avait jeté le ballon en l’air pour dire "mais c’est quoi cet entraînement qui part en vrille". À la fin de l’entraînement, il y a une faute sur moi et je ne vois pas de réactions des dirigeants, se remémore Sakho, avant de poursuivre. Je rentre au vestiaire (…) Le coach vient me voir pour me demander si j’ai mal quelque part, je ne réponds pas plus que deux / trois mots : "non, coach, tranquille". Il me dit ensuite "de toute façon, vous faites comme vous voulez, comme en match".

Il poursuit : "Il (le coach) dit, depuis la salle des kinés, de ce qu’on me rapporte, "si tu n’es pas content, tu rentres chez toi". Je rentre dans la salle, sans insulte, sans manque de respect, mais la tension et le ton étaient là. Je dis "si vous avez un truc à me dire, dites-le-moi en face". Le coach vient vers moi, hystérique : "Quoi ? Je n’ai pas peur de toi" ! Il me pousse au niveau du torse, il se met front contre front. Je dis "mais en plus, tu me pousses ?". Après, on s’attrape par le col et je dis "tu ne lèves pas la main sur moi, je ne suis pas ton fils". Sans geste, stoïque, sept, huit joueurs essaient de retirer mon bras, j’étais choqué de la scène, je ne maitrisais pas, mais je ne manquais pas de respect. Quand je le lâche, les joueurs présents poussaient, ce qui a fait tomber le coach. Il a dit qu’il n’avait jamais vécu une scène comme cela. Je n’ai pas été viré par Montpellier, car un joueur est normalement tout de suite mis à pied. Je ne vais pas mettre une balayette à un coach que j’ai défendu trois mois plus tôt lors d’un match contre Nice. J’ai pris le temps, je me suis dit qu’il fallait nettoyer mon nom", a longuement expliqué Mamadou Sakho.

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