Evect
·27 novembre 2024
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·27 novembre 2024
Ancien joueur des Verts, Yohan Mollo s'est confié au micro de OVLM sur son passage stéphanois, que ce soit sur le club, sur le stade, ou sur ses anciens coéquipiers.
Passé dans le Forez entre 2013 et 2015, Yohan Mollo a laissé de jolis souvenirs dans la tête des supporters de l'ASSE. Dans une interview donnée à OVLM, Mollo raconte son passage chez les Verts, avec un petit mot également sur l’ambiance du stade et ce de ce qu'il retient de son aventure stéphanoise : "Geoffroy-Guichard, c'est franchement énorme ! Je suis très reconnaissant envers ce club, ils ont fait énormément pour moi, j’y ai gagné un titre. L’amour qu’on m’a transmis, ce que les gens ont fait pour moi, c’est inexplicable, et c’est pour ça que j’ai réussi à jouer mon football, que ce soit au niveau de l’encadrement, des joueurs, du club ou des supporters. Je me suis senti chez moi, j’ai juste essayé de rendre ce qu’on m’a donné. C’est la première fois que j’ai réellement compris l’exigence du haut de tableau. Ce que je retiens, c’est l’exigence : tu ne dois pas perdre, tu ne dois pas faire match nul, on devait tirer dans le même sens."
Décisif en inscrivant un but et en délivrant une passe décisive lors de son premier match avec l’équipe fanion contre Toulouse, Yohan Mollo raconte une anecdote à ce sujet : "L’anecdote, c’est que je marque et je fais une passe décisive, le coach me sort et je pense ne pas avoir fait un bon match. Je lui dis que je suis dégoûté et il me demande pourquoi. Je lui réponds que franchement, je n’ai pas fait un bon match. Il me répond : "Tu as marqué et donné une passe décisive, tu as fait ce qu’on te demandait de faire." Mais moi, j’ai ce côté perfectionniste, je me dis pas mal de trucs comme le fait que j’ai gagné que 70 % de mes duels, par exemple. Dans ces clubs-là, tu n'es pas seul à ton poste, on est quatre. Tu te dis que si tu n’es pas à la hauteur, on va jouer aux chaises musicales avec toi. Soit tu es bon tout de suite, soit tu tournes. Et j’ai eu la chance de marquer directement, donc c’est bénéfique. Mais il y avait toujours cette pression, en me disant qu’il fallait que je sois à la hauteur en mettant les standards hauts, sinon je vais sauter."
En citant des joueurs l'ayant impressionné, Yohan Mollo a eu des mots flatteurs pour des anciens coéquipiers qu'il a connu à l’ASSE : "Aubameyang, parce qu’un attaquant qui marque 25 buts par saison, ça ne court pas les rues. Partout où il est allé, personne ne peut dire qu’il a échoué. Lemoine, il ne paye pas de mine, il est petit, maigre, mais regarde l’utilité qu’il a dans une équipe. Dans ces mecs-là, je peux aussi citer Guilavogui, il faut jouer avec eux pour se rendre compte de leur niveau. Ce ne sont pas des joueurs qui te sautent aux yeux à première vue, mais qui sont d'une grande utilité. La capacité de Romain Hamouma à attirer la balle m’a impressionné, sa capacité à faire des appels, lorsqu’il y avait un centre, il était super opportuniste."