Nouveaux visages, nouvelles cultures, le vestiaire des Sang et Or tourné vers le futur | OneFootball

Cinq nouveaux joueurs ont posé leurs valises à Lens cet hiver. Koyalipou, 24 ans, Juma Bah, 18 ans, Jeremy Agbonifo, 19 ans, Nidal Celik, 18 ans… Seul le gardien Mathew Ryan, 32 ans, fait figure de joueur expérimenté. Un vent de jeunesse souffle dans l’effectif modernisé du Racing Club de Lens. Will Still l’a déjà dit, il va falloir se montrer patient et ne pas les lancer de manière hasardeuse.

Du côté des joueurs, les plus anciens se chargent d’intégrer du mieux possible tout ce petit monde, d’autant plus que tous viennent de pays étrangers. « On parle un peu plus anglais, c’est cool ! » lance Ruben Aguilar. « Mais ça reste de bons jeunes. Des jeunes qui ont envie d’apprendre et d’évoluer au plus haut niveau. C’est à nous, les plus anciens, de les aider à s’adapter de la meilleure des façons. Parce que quand on est jeune et qu’on arrive dans un nouveau groupe, on sait que c’est souvent un peu difficile. Mais maintenant, le club met des choses en place aussi pour que l’adaptation soit un peu plus facile. Sauf que ça passe par nous, les plus anciens, bien évidemment. »

Une vague de joueurs cadres a filé en milieu de saison. Désormais, c’est un nouveau RC Lens qui part terminer l’exercice en cours. Il y a forcément des repères à trouver. « C’est un peu différent, il y a eu beaucoup de changements, le vestiaire a évolué, poursuit Aguilar. C’est sûr que quand on prend le vestiaire du début de l’année et le vestiaire de maintenant, il y a eu beaucoup d’évolution. C’est cool ! On rencontre du monde, mais c’est de bons petits jeunes qui vont être amenés, dans quelques temps, à jouer avec l’équipe première, et peut-être assez rapidement. »

«Intéressant aussi de connaître d’autres cultures »

Et puis, le dialogue semble relativement facile avec ces petits nouveaux, notamment le gardien Mathew Ryan. « Il y a des joueurs avec qui c’est plus facile, par exemple Math’, le nouveau gardien, qui est très ouvert, qui veut apprendre le français directement. Donc il essaie, il demande, il questionne beaucoup, alors forcément, les discussions sont amenées à parler de la vie en dehors. Pour ma part, je n’ai pas trop discuté avec tout le monde dans un premier temps. C’est plus un échange pour voir, pour les accueillir de la meilleure des façons sur le terrain, trouver les automatismes. Mais je vais y être amené, bien évidemment, puisque c’est intéressant aussi de connaître d’autres cultures. »