Objets sexuels, fêtes avec alcool obligatoire... Scandale lunaire dans l'équipe féminine du Canada | OneFootball

Ces dernières heures, une enquête a mis en valeur les dérives incroyables de l'équipe féminine du Canada, au cœur de la polémique lors des derniers JO 2024.

Lors des derniers JO 2024, des accusations d'espionnage avaient déjà créé un scandale autour de l'équipe féminine du Canada, sanctionnée de six points de retrait par l'organisation. Une polémique qui renait aujourd'hui avec la révéation d'une enquête du Globe and Mail qui a révélé des pratiques toxiques au sein de l’équipe féminine de football du Canada. La sélectionneuse Bev Priestman, son adjointe Jasmine Mander, et un membre du staff, Joey Lombardi, ont été suspendus un an après avoir espionné un entraînement néo-zélandais à l’aide d’un drone. Cependant, l’enquête révèle que l’espionnage était une pratique courante dans l’équipe, suscitant des tensions parmi le staff, certains démissionnant ou étant limogés pour avoir protesté. Un membre du personnel avait même alerté les dirigeants un an avant le scandale, sans réponse.

Des beuveries obligatoires et des objets sexuels lancés

Outre l'espionnage, l'enquête met en lumière une culture de comportements inappropriés, comme des "beuveries obligatoires" la veille des matchs, réservées au staff et non aux joueuses. Ces soirées ont parfois dégénéré, avec des objets sexuels jetés sur les membres du staff et des questions inappropriées lors de jeux. Les tensions étaient exacerbées par le comportement de Mander, qui aurait causé des crises de panique chez certains employés. Malgré ces scandales, l’équipe, championne olympique en 2021, avait tout de même réussi à se qualifier pour les quarts de finale des JO 2024.

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