OL : Textor viré, la seule solution pour sauver les Gones ? | OneFootball

En grande difficulté financière, l'Olympique Lyonnais s'apprête à vivre des semaines difficile pour tenter de sauver sa peau en Ligue 1, et John Textor pourrait bien subir les conséquences de sa gestion ratée.

L’OL est au bord du gouffre : comptes bancaires dans le rouge, décisions floues pour le futur, dirigeants débarqués, et d’un homme au centre de la tempête : John Textor.

L’Américain a encore changé de posture cette semaine. Après avoir licencié son directeur général Laurent Prud’homme, il s’est séparé de son directeur financier Baptiste Viprey.

Et pendant ce temps, c’est sur Instagram qu’il donne des nouvelles, posant souriant avec Nasser al-Khelaïfi au Parc des Princes. Ambiance paradoxale pour un homme qui doit sauver l’un des clubs les plus prestigieux de France d’une potentielle déroute financière.

Une promesse à moitié tenue

En novembre dernier, la DNCG avait tiré la sonnette d’alarme en prononçant une relégation administrative à titre conservatoire. Pour rassurer, Textor s’était engagé à injecter 175 millions d'euros dans les caisses.

À ce jour, seuls 113 millions d'euris ont été réunis comme l'affirme le journal l'Équipe, entre fonds propres et ventes de joueurs. L’entrée en Bourse à New York, promise pour 2025, est toujours au point mort. Tout comme la vente de ses parts dans Crystal Palace.

Et le temps presse : avec une dette colossale de 540 millions d'euros et un déficit d’exploitation de 117 millions d'euros, l’équation devient explosive. D’autant que la qualification en Ligue des champions s’éloigne, réduisant drastiquement les revenus espérés.

Un plan de la dernière chance ?

Face à la pression des créanciers et de la DNCG, Textor envisage une externalisation complète de la gestion financière, explique le quotidien sportif. Il espère surtout un coup de pouce urgent de ses coactionnaires Jean-Pierre Conte et Michele Kang. Sans cela, le gendarme financier pourrait refuser le budget présenté pour la saison prochaine, ce qui précipiterait la chute du club.

Mais en réalité, ce n’est peut-être pas l’OL qui est le plus en danger. « Pour l’instant, John Textor est plus en danger que le club », laisse entendre le journal. Car derrière lui, ARES – le fonds qui lui a prêté plus de 400 M€ pour racheter l’OL – peut prendre le contrôle si les échéances ne sont pas tenues et l'écarter

Le club possède encore des actifs solides : le stade, le centre d’entraînement, une base de supporters fidèle et un effectif valorisable. Pas encore de scénario à la bordelaise donc. Mais l’heure tourne et plus le temps avance, plus l'Américain voit sa position être fragilisée.

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