OnzeMondial
·2 décembre 2024
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En faisant chuter l'AS Monaco hier au Vélodrome, Roberto de Zerbi a prouvé que son Olympique de Marseille n'avait plus peur des gros.
Hier soir, le choc de clôture de la 13e journée de Ligue 1 devait nous donner une petite indication sur l'identité du véritable dauphin du Paris Saint-Germain avec un choc entre l'Olympique de Marseille et l'AS Monaco. Un duel majuscule dans lequel les Phocéens ont fait preuve de caractère. Après avoir encaissé l'ouverture du score sur un but d'Aleksandr Golovine juste avant la pause (41e, 1-0), les coéquipiers de Valentin Rongier ont renversé la vapeur en seconde période. D'abord en égalisant par l'intermédiaire de Luis Enrique (53e, 1-1), puis en prenant les devants en toute fin de match sur un penalty transformé par l'inévitable Mason Greenwood (89e, 1-0). Au classement, l'OM repasse devant son adversaire direct à la différence de buts.
De quoi plus que jamais confirmer que le club olympien jouait dans la cour des grands. Depuis le coup d'envoi de l'exercice, les hommes de Roberto de Zerbi l'ont emporté contre l'Olympique Lyonnais, l'OGC Nice, le RC Lens ou encore hier l'AS Monaco. Les Marseillais ont tout simplement remporté quatre de leurs cinq matchs contre les équipes du Top 7 actuel du championnat. Seul le Paris Saint-Germain, facile vainqueur 3-0 au Stade Vélodrome, a pu s'imposer. Hier, après le choc, le technicien italien a salué la performance des siens en évoquant un déblocage au Vélodrome : "J'espère que c'est le début d'une histoire importante au Vélodrome. C'était dommage qu'on ne réussisse pas à nous exprimer à domicile. On avait un blocage mental, qui ne nous permettait pas de jouer sereinement et avec lucidité. Il y avait une peur de mal faire et c'est difficile de jouer comme ça. C'est dur à expliquer, mais je pense qu'on n'était pas nous-mêmes", a-t-il expliqué, avant d'en rajouter une couche sur la pression de jouer à domicile.
"Il y avait une grosse différence avec les derniers matchs à domicile (...). Marseille, c’est un sport différent que d’autres villes. C’était dommage de ne pas réussir à se libérer. J'ai ressenti du bonheur de voir mes joueurs exprimer leurs qualités. Je suis attaché à mes joueurs. Ça m'attristait de ne pas les voir performer à 100% de leurs capacités", a-t-il ajouté. Le message est clair.
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