Foot National
·3 janvier 2025
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·3 janvier 2025
Roberto De Zerbi, entraîneur de l’OM, s’est exprimé sur le niveau du championnat français.
Dauphin du Paris-Saint-Germain après quinze journées, l’Olympique de Marseille a l’opportunité de revenir à sept points du leader en cas de victoire ce dimanche soir. Pour cela, il faudra venir à bout du Havre à l’occasion de la seizième journée de Ligue 1. Une rencontre qui pourrait faire office de piège pour le club de la cité phocéenne, qui reste sur quatre matchs sans défaite en championnat. De son côté, le HAC reste sur trois défaites de rang et vient de perdre l’un de ses détonateurs en attaque : Steve Ngoura. Ce vendredi, soit à deux jours du retour du ballon rond au Stade Vélodrome, Roberto De Zerbi était présent en conférence de presse. L’occasion pour l’Italien d’encenser l’élite française, tout en taclant la Ligue de Football Professionnel (LFP).
Les objectifs :
"Je suis bien ici. On verra combien de temps je vais faire à Marseille, s’ils me gardent, s’ils arrivent à me supporter (sourire). C'est une fierté pour moi d'être ici. Je vis ça au maximum, en essayant de donner toujours le meilleur."
Les blocs bas :
"Jouer contre une équipe en bloc bas, ce n'est pas comme Lille ou Monaco qui viennent presser haut. Mais tous les matchs sont difficiles. Il faut savoir trouver le joueur au bon moment, savoir jouer dans les petits espaces. Dès qu'on a trouvé ça, on aura plus de problèmes contre ceux qui jouent bas et ceux qui pressent haut. Ce sont deux types de match différents. Mais cela ne change pas grand chose."
Le mercato :
"On est des professionnels, on a un travail à faire à 100% jusqu'au dernier jour. Ces moments-là je les gère avec Benatia, Longoria et tout le département sportif de l’OM. Le mercato de janvier doit être un mercato intelligent. Il faut trouver les profils justes, aux bons postes, et pas faire dans la quantité."
Marseille :
"Pour l'instant je ne suis pas encore allé au restaurant, je ne fais que travailler. Mais on sent la ville de Marseille. Et pour comprendre l'OM, il faut comprendre la ville de Marseille. Pour comprendre l'OM, il faut comprendre le public, le Vélodrome et la ville. Une fois qu'on a compris tout ça, on peut comprendre les réactions. C'est aussi comme ça qu'on peut tomber amoureux de la ville de Marseille."
La Ligue 1 :
"C'est un championnat qui est meilleur que ce que les gens peuvent penser à l'extérieur de la France. Mais il est sûrement mal vendu par les dirigeants. Parce que la Ligue 1, à l'extérieur de la France, a une réputation d'un championnat de bas niveau. Alors que ça n'est pas du tout le cas, il y a des joueurs très forts et des entraîneurs très forts. Il y a des stades pleins et des ambiances très chaudes… Mais peut-être que ce championnat est mal vendu. Vendu moins bien que la Premier League qui est le meilleur championnat d'Europe ou que la Serie A ou que la Liga ou que la Bundesliga. Je ne sais pas si c'est un problème de gestion ou un problème de communication à l'étranger. En Italie, par exemple, les matchs de l'OM, personne ne les voit parce que le championnat français n'est pas diffusé. Et c'est dommage parce qu'il y a des joueurs très forts qui sont ensuite transférés en Premier League, en Allemagne ou dans d'autres championnats alors qu'ils pourraient rester en France. Il y a des entraîneurs très forts qui ensuite s'en vont. La France est un pays qui aime le football donc c'est dommage que ça ne soit pas apprécié de l'extérieur à sa juste valeur" a-t-il confié dans des propos retranscrits par nos confrères de La Provence et RMC Sport.
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