OnzeMondial
·29 mars 2023
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·29 mars 2023
Igor Tudor, l'entraîneur de l'OM, est revenu sur son début de saison au club marqué par quelques incidents avec certains joueurs marseillais.
En quelques mois sur le banc de l'Olympique de Marseille, Igor Tudor a su faire adhérer sa méthode exigeante au groupe marseillais, obligé d'intégrer une philosophie de jeu bien différente de celle de la saison passée sous les ordres de Jorge Sampaoli. Contesté au mois d'août et sifflé par une partie du stade Vélodrome, l'entraîneur croate avait aussi connu des tensions avec certains joueurs dont Gerson et Mattéo Guendouzi, qui se plaignaient du management et du nouveau fonctionnement aux entraînements.
Ce mercredi, dans un entretien accordé au journal l’Équipe, le coach marseillais est revenu franchement sur ses premiers pas à la Commanderie, marqués par ces quelques incidents durant la préparation estivale. Pour l'ancien technicien de l'Hellas Vérone, le soutien du président du Pablo Longoria a beaucoup compté pour lui permettre d'imposer son discours dans le vestiaire olympien. Aujourd'hui à l'OM, celui qui n'adhère pas au style Tudor est invité à faire ses valises.
"La clé a été le premier rendez-vous avec le président (Pablo Longoria) et le directeur (Javier Ribalta), avant de signer ici. Je leur ai dit : "Je viens si c'est comme ci et comme ça, vous êtes derrière moi ou pas ?" Ils m'ont dit oui, on te soutiendra, viens faire ce que tu veux faire. Je devais être sûr que nous allions dans la même direction. Parce que si nous n'avons pas la même vision d'un club, de comment doit être dirigée une équipe, avec une hiérarchie très claire, moi je ne viens pas. Il y a un rapport très sincère entre nous, avec des valeurs que nous partageons, et cela n'arrive pas partout.Quand il s'est passé ces petits incidents, qui étaient des choses auxquelles je m'attendais un peu, le président est intervenu et il a été clair face aux joueurs : "Le chemin est celui-là, ceux qui ne sont pas contents peuvent trouver un autre club." À partir de là, la musique a changé. Vous savez, le foot... Tout le monde est là à se demander comment on obtient des résultats, comment on devient un club qui fonctionne. J'ai eu la chance de jouer dans le club le plus fort du monde, la Juventus (entre 1998 et 2007), et quand on me demande pourquoi ils gagnent, c'est parce qu'ils choisissent les bonnes personnes au bon endroit et qu'ils leur font faire ce qu'elles savent faire. Le magasinier fait le magasinier, l'entraîneur entraîne, etc."
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