« On peut pleurer, s’en vouloir », digestion éclaire réclamée chez les Dogues après LOSC – USL Dunkerque | OneFootball

« On peut pleurer, s’en vouloir », digestion éclaire réclamée chez les Dogues après LOSC – USL Dunkerque | OneFootball

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Le Petit Lillois

·5 février 2025

« On peut pleurer, s’en vouloir », digestion éclaire réclamée chez les Dogues après LOSC – USL Dunkerque

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Vaincus par l’USL Dunkerque ce mardi (1-1, 4-5 t.a.b), les joueurs du LOSC ont la tête dans le seau. L’urgence est à la remobilisation générale alors que les matchs s’enchaînent.

Pire qu’une défaite, le LOSC a vécu une élimination précoce en Coupe de France ce mardi (1-1, 4-5 t.a.b) dans l’enceinte de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy. Après avoir surpassé le FC Rouen 1899 (0-1) en Normandie puis l’Olympique de Marseille (1-1, 3-4 t.a.b) au Vélodrome, tout devait sembler plus facile pour les Dogues, devant leur public lors de la réception de l’USL Dunkerque. Joueurs, les Dunkerquois leur ont pourtant offert une multitude de munitions, sans qu’ils parviennent cependant à faire mouche. La douche était froide, glaciale, et l’atmosphère était pesante au coup de sifflet final, au point où seul Vito Mannone s’est présenté face aux journalistes. L’ensemble du vestiaire a, de son côté, filé en douce par une porte dérobée.


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« Ridicule », « honteux », voilà les termes employés par les supporters lillois sous le coup de la frustration. Eux qui ont vécu des soirées d’idylle s’attendaient à mieux, bien mieux. Ils ont eux aussi vécu la chute, voyant leurs ambitions fracassées par le plafond de verre que sont les huitièmes de finale, stade de la compétition que les Dogues n’ont plus dépassé depuis sept saisons consécutives. Et oui, « ça fait mal » concédait Bafodé Diakité au coup de sifflet final. Il ne faut pourtant pas se démobiliser. Un nouveau match attend les Dogues dès samedi.

« C’est terminé, il ne nous reste plus qu’une chose à faire »

Alors qu’il venait de voir son rêve se briser sous ses yeux, Vito Mannone (36 ans) n’était pas prêt à baisser les bras : « Comment rebondir ? Cela fait mal, il faut digérer. Tout de suite, dès ce soir (mardi). Des fois, on tombe, mais il faut se relever. Il reste encore une grande partie de la saison devant nous. Cela fait mal, c’était un rêve d’aller à Paris, mais il faut se relever, travailler, c’est la vie. Dès demain matin, on sera au travail », a-t-il affirmé, prêt à rebondir.

Dans la foulée, Bruno Genesio tenait le même discours que son vétéran : « Il y a plusieurs étapes : la première c’est celle que l’on vit ce soir (mardi) et que l’on vivra probablement jusqu’à demain (mercredi). On peut pleurer, avoir des regrets, s’en vouloir, avoir plein de sentiments mélangés. Et puis il faudra, dès demain, switcher, se reconcentrer sur le match qui arrive, a-t-il lancé. Malheureusement, on ne peut plus revenir en arrière. C’est terminé, on est éliminé. La compétition est terminée pour nous. La seule chose qui nous reste à faire, c’est de nous reconcentrer sur celui de samedi qui sera chez nous, encore, face à une équipe qui joue sa vie », finissait par lâcher le technicien lillois. Ses hommes doivent voir la vérité en face, ils n’ont pas fait ce qu’il fallait, et se tourner vers la suite. La saison est encore longue, championnat et Ligue des Champions en ligne de mire.

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