Lensois.com
·18 juillet 2024
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Le RC Lens a déjà prêté 2 joueurs à l’occasion de ce mercato d’été : Fodé Sylla, prêté sans option d’achat à Yverdon Sport, et Oscar Cortès, prêté aux Glasgow Rangers avec option.
Une communication de la LFP est l’occasion de faire un rappel des règlements des prêts donc que la FIFA les a modifiés sur quelques points il y a 2 ans. Ainsi, le nombre de prêts n’est plus illimité. En France, 7 prêts maximum dans le sens des départs sont autorisés. Les clubs ne peuvent, dans le sens inverse, se faire prêter que 5 joueurs maximum. Il est par ailleurs impossible de prêter plus de 2 joueurs à un même club.
D’autres conditions sont à connaitre : Un club français peut prêter un joueur qu’il vient tout juste d’acquérir, mais uniquement à son club de provenance. Toutefois, la Ligue précise que « cette disposition s’applique uniquement en France, donc un club français a la possibilité de prêter un joueur qu’il vient de recruter à l’étranger. » Par ailleurs, il n’y a pas de limitation pour le nombre de prêts consécutifs (comme Oscar Cortés, prêté 2 fois de suite aux Rangers et qui pourrait très bien l’être pour une 3e saison).
Fodé Sylla, fraîchement prêté à Yverdon en Suisse.
Enfin quelques précisions sur un cas qui a concerné plusieurs fois le RC Lens par le passé, à l’image par exemple de Stijn Spierings ou Julien Le Cardinal, respectivement prêtés à Toulouse et Brest la saison dernière. Ces 2 joueurs n’avaient pas pu affronter le RC Lens en vertu d’un accord entre 2 clubs. Si les dirigeants préfèrent souvent s’entendre de cette façon, il n’y a, pour la Ligue, en réalité aucun problème réglementaire à ce qu’un joueur affronte son club « propriétaire ». « Aucun point de règlement ne l’en empêche. Cela fait partie des accords conclus entre les clubs lors des négociations », précise ainsi la LFP. Enfin sur le plan salarial, il n’y a pas de règle pour la prise en charge par les clubs. Le joueur peut même se retrouver avec un salaire inférieur durant la période de prêt, sous réserve qu’il accepte cette condition. Autrement, les salaires peuvent être partagés entre les clubs ou pris intégralement en charge par l’un des 2. En revanche, un cadre doit être respecté : à son retour dans son club d’origine, un joueur ne peut pas disposer d’une rémunération moindre par rapport à celle qui était la sienne à son départ.