MaLigue2
·2 mai 2024
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Célébré par ses joueurs en pleine conférence de presse pour son anniversaire, l’entraîneur du Pau FC Nicolas Usaï n’a pas besoin de rabâcher les poncifs classiques tels que « le groupe vit bien » : tout cela se matérialise concrètement au centre d’entraînement et se ressent jusque dans la manière de jouer du Pau FC en Ligue 2 ! Encore en lice pour une montée via les Play-offs, les Palois prennent du plaisir au quotidien et veulent se donner les meilleures chances d’accrocher la cinquième place, jusqu’au bout. C’est le discours tenu par le coach devant la presse avant le déplacement à Angers, en ce jour si particulier pour lui.
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« L’idée, c’est de finir le mieux possible. Ça peut paraître bateau comme réflexion, mais l’idée est vraiment de se lâcher. On voulait le faire contre Guingamp mais on est tombés sur une équipe qui nous a vraiment mis en difficulté. On n’est qu’à quatre points, on a encore peut-être l’espoir d’atteindre cette cinquième place, mais le match de demain va être déterminant. Si on a encore l’espoir de pouvoir toucher la cinquième place, il faut absolument un résultat positif vendredi soir. »
« On n’est pas dans un état de fin de saison où il y aurait une décompression totale, même si effectivement il ne faut pas omettre les questions individuels des joueurs qui sont présents, mais c’est tout à fait normal et c’est pareil dans les autres clubs. L’avantage qu’on a, c’est que ce questionnement aurait eu lieu de toute façon quelques soient les circonstances. S’il avait fallu aller chercher un maintien sur les trois dernières journées, il aurait aussi été présent et on aurait fait appel à la conscience professionnelle de chacun. On a la chance de ne pas avoir à nous poser de questions concernant le maintien, alors l’idée est de prendre du plaisir. »
« Je sais d’expérience que vendredi, l’adrénaline, la boule à l’estomac sera la même (que d’habitude). Personnellement en tout cas. Ça va être un match surexcitant à jouer. Le mot « relâchement » est peut-être trop synonyme de désinvolture, de « ça y est, c’est terminé ». Je prends l’exemple de Khalid Boutaïb : il a mal au mollet, il est suspendu la semaine prochaine, mais à partir de mardi prochain il sera là pour jouer le dernier match. Je souhaite que lui aussi, il passe la barre des dix. Il a cette ambition là, on fera en sorte qu’il la passe. C’est important, même pour lui qui a beaucoup d’expérience et qui est plutôt sur la fin de sa carrière. C’est un compétiteur, et l’entraîneur que je suis tout comme le groupe a envie de le voir passer la barre des dix buts parce qu’il les mérite. »
« Je suis très content pour mon ami Didier Santini qu’il soit nommé parmi les meilleurs coachs pour le trophée UNFP. La seule chose qui me chagrine, c’est que Moussa Sylla ne soit pas nommé parmi les meilleurs. C’est ma seule petite contrariété d’entraîneur, que Moussa ne soit pas là. Pour un joueur qui a de très grosses stats, qui a été régulier… Il a participé à 100% des séances d’entraînement depuis le début de l’année, même si ceux qui votent ne peuvent pas le voir. Il y a de très bons joueurs : Abdelli, Hein, Perrin, Kebbal, Mendy, les cinq sont de très bons joueurs, mais je pense qu’il y avait la place pour Moussa Sylla. »
Photo Pau FC