Pour Florian Sotoca «le VAR s’est trompé» sur le carton rouge | OneFootball

Fin de match tendue cet après-midi à Bollaert-Delelis. À l’heure de jeu, l’arbitre de la rencontre interrompt le jeu pour une semelle de Pereira Da Costa sur Djibril Sidibé. Ce qui n’était dans un premier temps qu’un carton jaune va virer au rouge après consultation de la VAR. Une même VAR qui va rappeler Monsieur Ben El Hadj pour un contact de Sarr sur Aboukhlal dans la surface lensoise. Plus tard, Vincent Lannoy (staff) va être exclu, et Jhoanner Chavez va sortir sur blessure.

Sans excuser le résultat (0-1), Florian Sotoca s’est exprimé sur l’influence de l’arbitre sur la fin de la partie : « On fait 60 très bonnes premières minutes. Début de deuxième, c’est pareil. On avait l’emprise vraiment sur cette équipe. On dominait, on poussait. Ils avaient des transitions, mais qu’on a plutôt bien gérées. Donc, le rouge (61e) a totalement changé la physionomie du match. Ça fait râler parce que, c’est sûr que l’image arrêtée, c’est potentiellement dangereux. Mais ensuite, quand vous avez le visu terrain, en plus l’arbitre qui dit ça à Dav’ (Pereira Da Costa), qu’il n’est pas là pour faire mal et qu’il essaye d’enlever son pied… En plus il le voit. C’est difficile de juger une action que sur une image arrêtée. Je pense que l’arbitre prend la bonne décision au début, parce qu’il voit l’action, il n’est pas très loin. Je trouve qu’après le penalty, je pense qu’il n’y a rien à dire. Donc, le VAR a fait son boulot. Mais sur le carton rouge, je pense que le VAR s’est trompé tout simplement parce que sur une image arrêtée, forcément c’est difficile. Mais après, c’est surtout le ressenti terrain qui est important. Et le ressenti terrain, l’arbitre a pris sa décision et je trouve qu’il avait pris la bonne décision. »

Et à l’arrivée, la partie bascule dans une tension qui n’existait pas au coup d’envoi. La fin de match est hachée. « Il n’y avait pas lieu de s’enflammer. Le match se déroulait très bien. Il n’y avait pas beaucoup de contestation. Mais c’est vrai qu’à partir de ce rouge-là, les deux équipes s’énervent. Le public a été avec nous jusqu’au bout. Chacun s’énerve. Et vous avez une fin de match tendue. Et je trouve ça dommage. Parce que sur la première heure de jeu, comme je vous ai dit, il ne se passait pas grand-chose au niveau de l’arbitrage. »