« Pourquoi n’arrive-t-on pas à mieux les vendre ? », de l’interrogation et de l’inquiétude au LOSC vis-à-vis des droits TV | OneFootball

« Pourquoi n’arrive-t-on pas à mieux les vendre ? », de l’interrogation et de l’inquiétude au LOSC vis-à-vis des droits TV | OneFootball

Icon: Le Petit Lillois

Le Petit Lillois

·14 février 2025

« Pourquoi n’arrive-t-on pas à mieux les vendre ? », de l’interrogation et de l’inquiétude au LOSC vis-à-vis des droits TV

Image de l'article :« Pourquoi n’arrive-t-on pas à mieux les vendre ? », de l’interrogation et de l’inquiétude au LOSC vis-à-vis des droits TV

En conférence de presse ce vendredi, Olivier Létang et Bruno Genesio ont tour à tour évoqué l’actualité des droits TV en France. Le dernier nommé a fait part de son inquiétude, nommant notamment Canal+.

C’est une actualité désormais connue de tous. Depuis quelques jours déjà, DAZN, diffuseur numéro 1 de la Ligue 1, est entré en conflit ouvert avec la Ligue de Football Professionnel, leur reprochant une lutte peu efficace contre le piratage intense qui freine son développement. L’autre sujet qui fâche concerne le manque de collaboration de certains clubs pour la réalisation de sujets divers et variés (des « insides ») pour compléter sa grille de programme. Lancées dans une bataille juridique, les deux entités se sont retrouvées au tribunal de commerce de Paris ce vendredi matin, bataille dont le dénouement devrait intervenir à la fin du mois de février.


Vidéos OneFootball


Au cœur de l’actualité en tant que membre du conseil d’administration, Olivier Létang a été interrogé sur ce sujet chaud en conférence de presse ce vendredi : « C’est une situation qui est complexe, qui dure maintenant. Quand je dis qui dure, j’englobe l’épisode MediaPro, l’épisode Amazon, maintenant on a cet épisode-là (DAZN, ndlr), débute le président du LOSC. Ce qui veut dire aussi que nous, football français, on doit se poser les bonnes questions sur notre organisation », estime-t-il.

« Qu’est-ce que l’on fait ?, s’interroge Olivier Létang. Parce qu’on a un championnat de haut niveau. Il suffit de demander à ceux qui viennent de l’étranger pour le savoir (il cite Paulo Fonseca, Igor Tudor, Roberto De Zerbi). On a de belles infrastructures, du monde dans les stades. La question est de savoir pourquoi l’on n’arrive pas à mieux vendre nos droits. On nous a expliqué à un moment donné que ce modèle était arrivé au bout, mais on a tous vu ce qu’a réalisé l’Allemagne avec des droits récemment vendus à plus d’un milliard d’euros. Il faut, nous aussi, que l’on s’interroge sur ce que l’on doit faire. On doit, à mon avis, être beaucoup mieux organiser », juge-t-il.

« Je sais que la situation économique est très fragile pour un certain nombre de clubs, poursuit-il, sans s’inclure à cette détresse. Quand on regarde globalement tous les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, le président de la DNCG a parlé d’un résultat déficitaire d’1,2 milliards d’euros. Forcément, cela peut être difficile pour certains clubs. On a besoin d’une issue positive. Je ne suis pas juge, ce n’est pas à moi de prendre la décision. Néanmoins, il me semble qu’un contrat existe. Je ne suis pas très inquiet de l’issue de cette procédure mais plutôt de la trésorerie de certains clubs », conclut ainsi Olivier Létang, président du LOSC.

Bruno Genesio

De son côté, loin de connaître tous les tenants et aboutissants, Bruno Genesio avoue « être inquiet » par la situation. Il sait à quel point « l’apport des droits TV est important » pour le football français. C’est en ce sens qu’il donne son sentiment et mentionne Canal+, ancien diffuseur du championnat français, avant que Mediapro, Amazon Prime et DAZN ne se succèdent : « Le seul regret que j’ai, c’est d’avoir casser la relation avec Canal+. Sans faire de campagne publicitaire pour les uns ou les autres. Pour moi, le foot, c’était Canal+. Les premiers matchs, ça a été Canal+, avec Charles Bietry et Michel Denisot aux commentaires. Ils ont révolutionné la retransmission du football grâce à plein de choses que d’autres n’avaient jamais faites. Aujourd’hui, quand je regarde la Formule 1, que je regarde le rugby, j’ai envie de regarder les matchs sur Canal+ », confie ainsi le technicien lillois, déjà tourné vers le déplacement à Rennes de ce dimanche.

À propos de Publisher