UltimoDiez
·17 août 2019
UltimoDiez
·17 août 2019
La Bundesliga est de retour pour sa 56ème édition, et une fois n’est pas coutume, le suspens sera au rendez-vous…
Les deux géants vont une nouvelle fois entrer dans l’arène pour se disputer le trône de la Bundesliga. Difficile de savoir si l’hiver arrive mais en tout cas la tempête jaune et noire soufflera une nouvelle fois dans le cou du Rekordmeister. En effet, les deux équipes sont à nouveau très proches sur le papier. Du côté de la Ruhr, on a réalisé un mercato impressionnant avec les arrivées de Julian Brandt, Thorgan Hazard, Nico Schulz et Mats Hummels notamment. Lucien Favre a de quoi améliorer ce qui a fait défaut sur la longueur la saison dernière : sa défense et son milieu. De l’autre côté, Abdou Diallo, Ömer Toprak, André Schürrle, Maximilian Philipp ont quitté le club. Globalement, l’effectif a gagné en qualité et on se retrouve de fait avec une vraie profondeur de banc. Marco Reus et Jadon Sancho (pour ne citez qu’eux) ne diront pas le contraire.
C’est d’ailleurs ce qui manque au Bayern Munich à ce jour. Robert Lewandowski le répète à chaque fois qu’il s’exprime, son club doit recruter mais les choses bougent lentement en dépit des signatures de Benjamin Pavard, Lucas Hernandez et Jan-Fiete Arp. Les Bavarois auraient pu ajouter Leroy Sané à cette liste mais le malheureux s’est blessé au genou, mettant un terme à sa saison. Et le prêt d’Ivan Perisic n’a évidemment pas la même saveur.
Cependant, même si l’équipe de Niko Kovac a des manques, elle n’en reste pas moins redoutable. On l’a bien vu la saison passée. Il faudra donc impérativement garder un œil sur cet affrontement qui s’annonce tout aussi passionnant que celui qui nous a été offert la saison dernière.
Le club que tout le monde (ou presque) déteste sort d’une très belle saison 18/19, terminant l’exercice à quelques petits points derrière les deux gros de devant. Cette saison, en plus d’avoir conservé ses joueurs pourtant très courtisés (Upamecano, Gulacsi, Poulsen, Werner?), le club de la célèbre marque de boissons énergisantes s’est qualitativement et quantitativement très bien renforcé. Ainsi, Tschauner deviendra la nouvelle doublure de Gulacsi. Le prometteur Ampadu, arrivé en prêt de Chelsea, et Cândido, très jeune latéral gauche brésilien, pose eux aussi leurs valises. Enfin, trois jeunes à fort potentiel font office de recrues phares de l’été : Hannes Wolf, la pépite autrichienne, qui arrive cependant gravement blessé, Christopher Nkunku, qui devrait voir sa stagnation du côté du PSG s’arrêter très vite, et Ademola Lookman, enfin de retour au club après un passage en prêt très concluant il y a deux saisons.
Toutefois, le renfort le plus conséquent se situe au bord du terrain. Julian Nagelsmann dirigera désormais cette jeune équipe très ambitieuse et le mariage ne peut qu’être réussi. Reste à savoir jusqu’où peut viser Leipzig. Le plus gros challenge sera de faire bien mieux en Ligue des Champions que la première fois, tout en continuant leur progression dans le championnat. Et, pourquoi pas, se mêler à la course au titre et en faire pour la première fois depuis bien longtemps une course à trois.
Les deux formations rhénanes ont vécu une saison mitigée lors du dernier exercice, avec notamment une régularité qui avait manqué à l’appel. Ceci a d’ailleurs débouché sur des changements d’entraîneurs. L’un a signé Peter Bosz au cours de la saison tandis que l’autre a débauché Marco Rose du RB Salzburg. Ce sont donc deux entraîneurs de qualité qui sont arrivés pour épauler les deux équipes. Et les attentes sont fortes, les belles promesses sont là. En effet, du côté de Gladbach où les francophones sont légion (A. Pléa, R. Bensebaini, M. Doucouré, M. Thuram, I. Traoré, B.Embolo etc.), l’effectif a tout pour briller sous les ordres de l’entraîneur allemand qui représente la nouvelle génération. Marco Rose a reposé ses valises dans son pays après sa pige autrichienne, avec les idées de Red Bull mais aussi les siennes. Et sur le papier, il est impossible d’imaginer le club en dehors du top 5. Avec un mercato réussi, l’argent de la vente de Thorgan Hazard bien investi, il faudra de facto faire attention aux Fohlen cette saison.
Il en va de même pour le Bayer Leverkusen qui avait déjà montré un tout nouveau visage après l’arrivée du Néerlandais. Rien à voir avec sa pige ratée à Dortmund, Bosz semble avoir trouvé chaussure à son pied en reprenant en main le Werkself. Sous ses ordres, Kai Havertz a continué à impressionner et quelque chose nous dit que ce n’est que le début. Les arrivées de Demirbay et Amiri en provenance d’Hoffenheim viennent renforcer un effectif qui colle parfaitement au style de jeu du Hollandais. Cette saison sera sans doute explosive pour cette équipe qui a toujours du mal à confirmer les espoirs placés en elle.
Qui l’aurait cru il y a deux ans ? Après avoir connu le bord du gouffre et être passé tout proche de la chute, le Vfl a tout recommencé de zéro. Grâce notamment à un budget plus conséquent que la normale et à du bon boulot, le club dont tout le monde se moquait s’est brusquement redressé et a posé des bases très solides la saison dernière. Les voici maintenant, une saison plus tard, prétendants à l’Europe et dotés d’un effectif qui intéresserait non seulement les joueurs de jeux vidéo, mais aussi les fins connaisseurs.
Comme points forts, on peut noter la présence d’un gardien assez sous-côté mais pourtant excellent, à savoir Koen Casteels, un milieu très solide avec Josuha Guilavogui (capitaine), l’éternel espoir Maxi Arnold et la recrue venue de Salzbourg, Xaver Schlager. Devant, on retrouve le géant néerlandais Wout Weghorst, qui a comptabilisé dix-sept buts et sept passes décisives la saison dernière. Et enfin, on a une paire de latéraux qui devrait l’aider à au moins atteindre le même total : Kevin Mbabu et Jérôme Roussillon. Tous deux très offensifs, il ne fait aucun doute qu’ils seront en fin de saison dans la discussion pour élire les meilleurs à leurs postes.
Les saisons se suivent et commencent à se ressembler pour les deux équipes du nord du pays. Que ce soit pour le club de la capitale ou pour celui qui repose sur les rives du Weser, le mot d’ordre est stabilité. On recrute de façon intelligente, on travaille bien et on reste patient. Pour le Hertha Berlin, c’est un nouveau chapitre qui commence dans ce livre puisque après cinq saisons, Pal Dardai et la direction ont décidé qu’il était temps d’arrêter. C’est donc Ante Covic qui sera désormais sur le banc berlinois. Au club depuis 2010, il est passé chez les U19 et le Hertha Berlin II avec réussite. Et il en fera probablement de même avec l’équipe première dont l’effectif est toujours si sympathique, avec notamment Arne Maier, Maximilian Mittelstädt, Marvin Plattenhardt, Marko Grujic (encore prêté) ou encore Dodi Lukebakio (prêt) et Davie Selke. Le top 10 semble offert à cette formation qui peut même espérer plus.
Le discours est le même pour les Werderaner. Sous la houlette de Florian Kohfeldt, au club depuis 2010 également (assistant de V. Skripnik ou encore entraîneur des U17 et du Werder II), l’équipe de l’éternel Claudio Pizarro n’a jamais paru si verte. Le Péruvien est toujours là pour voir son équipe briller et même espérer accéder à la Ligue Europa. Avec un effectif solide, bourré d’expérience, le rêve est possible. La récente acquisition d’Ömer Toprak pour renforcer la défense va d’ailleurs dans ce sens. Et pour soutenir les frères Eggestein, Milot Rashica ou encore Davy Klaassen ce sera sans doute très bien. En bref, ils ont tout pour réussir, continuer à surfer sur la vague et s’installer dans le top 10 avec un entraîneur qui a bien envie de faire durer le plaisir. Au moins jusqu’en 2023, année où son contrat s’achève, comme il l’a récemment déclaré lui-même.
Ces trois équipes ont emprunté des chemins bien différents la saison dernière. Mais à l’aube de ce nouvel exercice, elles semblent se retrouver côte à côte.
L’une d’entre elles a perdu ses deux meilleurs joueurs, qui à eux deux faisaient trembler les plus gros. Remplacer Luka Jovic et surtout Sebastien Haller ne sera pas chose facile pour l’Eintracht. Heureusement pour eux, Trapp et Hinteregger, deux joueurs importants dans les succès de la saison dernière, reviennent, cette fois définitivement. Ensuite, il faudra une nouvelle fois compter sur le génie de leur directeur sportif, Fredi Bobic, qui a toujours su dénicher les joueurs qu’il fallait à un prix assez réduit.
Quant à Hoffenheim, ils font peut-être face à un challenge encore plus gros, avec la perte de Julian Nagelsmann. Comment compenser le départ d’un entraîneur si brillant ? Et en plus de cela, comment remplacer quatre joueurs importants de l’effectif (Amiri, Demirbay, Schulz et Joelinton) ? Si quelqu’un a la réponse, c’est encore une fois le directeur sportif, Alexander Rosen, pas moins talentueux que celui de Francfort. Mais peut-il tout faire et tout bien faire ?
Et enfin, il y a le club qui prouve à maintes reprises qu’il est bien le plus fou d’Allemagne. Celui qui, en l’espace d’un an, te fait passer de l’euphorie de la deuxième place au désespoir d’une course au maintien. Les sujets de discussion sur le FC Schalke 04 sont nombreux et tous plus complexes les uns et que les autres. Mais s’il faut retenir une seule chose, c’est que le club de la Ruhr a vécu cet été une restructuration à tous les niveaux. Ils ont non seulement changé d’entraîneur, mais aussi de directeur sportif. Ils ont créé plusieurs postes techniques pour mieux entourer le groupe de joueurs, pour mieux planifier et construire l’effectif. Et ont avant tout cherché à renforcer le lien qu’ils ont avec leur excellent centre de formation.
Alors qu’une nouvelle saison voit le jour, il semble impossible de prédire le classement final de ces trois équipes, tant les incertitudes règnent autour d’elles. D’autant plus qu’un bon nombre de clubs semble, cette saison, pouvoir prétendre à une qualification à l’Europa League.
Pour le FC Augsbourg, le SC Fribourg et le 1. FSV Mainz 05, cette nouvelle saison de la Bundesliga s’annonce assez calme. L’équipe qui a toutefois le moins de certitudes et dont la situation est difficile à cerner est Augsbourg. Les Bavarois semblent en effet en perdition. La saison dernière, il leur a fallu cravacher pour assurer le maintien. Il n’est pas impossible que le scénario se répète cette année, surtout si Philipp Max venait à rester. La formation entraînée depuis avril 2019 par Martin Schmidt réserve un équilibre précaire, et malgré un mercato assez correct (R. Oxford, T. Koubek, F. Niederlechner notamment), la saison sera sans doute compliquée mais le sauvetage n’est pas impossible.
Le climat est radicalement différent du côté de Fribourg et de la Forêt-Noire. Pour la 11èmesaison de Christian Streich en tant qu’entraîneur du SCF et sa 24èmeannée au club, la vie devrait être douce. Toujours avec Nils Petersen et Luca Waldschmidt qui a récemment flambé à l’Euro U21, tout est programmé pour que la saison se déroule sans encombre et que le club poursuive son petit bonhomme de chemin à la veille de son départ du mythique Dreisamstadion (Schwarzwald-Stadion) pour une enceinte plus grande. En plus des valeurs sûres de l’effectif, le club le plus apprécié du pays retrouve J. Schmid mais aussi Luca Itter, Chang-hun Kwon et Woo-yeong Jeong. Sans avoir l’effectif le plus incroyable d’Allemagne, il reste certain que cela devrait fonctionner, voire même surprendre.
Enfin, le ventre mou devrait aussi accueillir le Mayence de Sandro Schwarz, lui qui a récupéré l’équipe courant 2017 après le départ de Martin Schmidt. Avec le départ de Gbamin pour Everton, le modeste club de Rhénanie-Palatinat a encore une fois réalisé un beau profit, comme ce fut le cas l’année précédente avec Abdou Diallo. Mais l’effectif s’est de facto affaibli et il sera impératif de trouver un autre buteur aussi performant. Si cela se fait, tout devrait se dérouler comme prévu pour les rouges et blancs qui ont mis le grappin sur un autre rouge et blanc, en la personne de Ronaël Pierre-Gabriel. Ce dernier rejoint les deux autres Français de l’effectif : J-P Mateta et M. Niakhaté. Cette jeunesse symbolise par ailleurs l’effectif de Mayence dont la moyenne d’âge est de 23.8 ans, soit l’une des plus basses de Bundesliga. Il va donc sans dire que l’avenir appartient à cette bande qui a besoin de grandir, de prendre de la bouteille, dans le calme.
Pour la première fois depuis fort longtemps, la Bundesliga accueille trois promus… et pas forcément ceux que l’on attendait. Alors que le 1. FC Köln a, comme prévu, très vite repris l’ascenseur, les deux clubs qui l’ont accompagné ont surpris beaucoup de monde, et notamment Hambourg, qui devra batailler un an de plus en 2. Bundesliga.
Le premier, le SC Paderborn, a été la sensation de l’exercice 2018/2019 en deuxième division. Avec des moyens limités, ils ont su bâtir un effectif complémentaire qui a surpris son monde en jouant un football porté vers l’avant et en ayant marqué beaucoup de buts. Le problème, comme cela peut être le cas pour beaucoup de « petits » après une saison réussie, c’est de savoir garder ses joueurs, tout en continuant sa progression. Malheureusement, ils ont perdu deux éléments cruciaux à leur efficacité offensive de la saison dernière, Tekpetey et Klement. Pire, à première vue, leur recrutement composé de joueurs qui évoluaient en 3. Liga, voire même en-dessous, semble, dans le meilleur des cas, être un pari très risqué.
Le second, l’Union Berlin, a, après plusieurs années de flirt avec le haut du classement, réussi l’exploit de monter dans l’élite pour la première fois de son histoire après s’être débarrassé de Stuttgart au terme des barrages. Ce club à l’histoire riche et aux fans bouillants a adopté une tactique assez différente de celle de Paderborn lors du mercato. L’effectif s’est renforcé avec les venues de plusieurs joueurs expérimentés ayant déjà connu la Bundesliga comme Neven Subotic, Christian Gentner ou Anthony Ujah. Une idée que de nombreux promus de divers championnats ont déjà eue, avec des fortunes diverses.
Cologne, nommé plus haut, n’est pas un promu ordinaire. Il est bien trop grand pour cela. Sa maîtrise du sujet lors de la saison précédente le prouve. Alors que ses poursuivants se battaient pour monter, le Effzeh bâtissait déjà un effectif pour la Bundesliga. En gardant des joueurs comme Timo Horn et Jonas Hector malgré la descente et en les associant à des joueurs frais comme le prometteur autrichien Louis Schaub, ils ont fait plus que prendre un an d’avance. La cerise a été délicatement déposée sur le gâteau l’hiver dernier, quand Anthony Modeste, véritable héros à Cologne, est rentré à la maison. Depuis, les dirigeants ont simplement continué leurs préparatifs pour ce retour en Bundesliga tant attendu.
Enfin, club ayant connu la montée une saison plus tôt, le Fortuna Düsseldorf entame la fameuse deuxième saison. Celle qui est souvent fatale pour une équipe qui est montée il y a peu. Ils peuvent toutefois se vanter d’avoir réalisé un exercice 18/19 remarquable, finissant assez confortablement en-dehors de la zone de relégation. Mais, comme expliqué plus haut, la véritable tâche consiste à enchaîner après une telle saison. Auteurs d’une belle saison, Dodi Lukebakio et Benito Raman ont rejoint d’autres clubs de Bundesliga. Pour compenser, le Fortuna a ramené un bon nombre de jeunes joueurs prometteurs en prêt, venant de Chelsea, Manchester City ou encore Hoffenheim.
Alors, qui descendra ? Certains semblent mieux armés que d’autres pour y faire face, mais une chose est sûre, la lutte promet d’être terrible et nous réserve de grosses surprises.
Marco Richter : Impératif de garder un oeil sur l’avant-centre du FC Augsbourg qui a flambé durant l’Euro U21 et aura sans doute l’envie de surfer sur la vague. La vie ne sera sans doute pas toute rose en Bavière mais on compte sur lui pour aider son équipe.
Robert Skov : Le Danois a explosé le record avec le FC Copenhague la saison passée et la transition vers le plus haut niveau semble parfaite en se dirigeant vers Hoffenheim. Il semble évident qu’il faudra se méfier de celui qui pourrait devenir la nouvelle coqueluche de son équipe.
Diadie Samassékou : Avec Salzbourg, il avait déjà fait tourner des têtes partout en Europe. Cela continuera sans doute cette saison pour le milieu défensif acheté pour la modique somme de 12 millions d’euros par Hoffenheim.
Luca Waldschmidt : Indispensable au SC Fribourg, le numéro 9 de 23 ans pourrait bien vivre une saison encore plus belle que la précédente. N’oubliez pas de regarder l’équipe la plus appréciée du pays pour l’observer après son Euro réussi sachant qu’il pourrait bien continuer à faire trembler les filets.
Ellyes Skhiri : Comme beaucoup d’autres, l’ex-Montpelliérain a décidé de se tourner vers l’Allemagne pour continuer sa carrière. Et c’est à Cologne que le polyvalent milieu a posé ses valises afin d’aider le Effzeh à se maintenir en Bundesliga.
Amine Harit : Après avoir été élu rookie de l’année à la fin de la saison 2017/2018, on pouvait s’attendre à ce qu’Amine continue sa progression et devienne l’un des meilleurs joueurs de Bundesliga. Cependant, son accident dramatique après la dernière Coupe du monde lui a fait énormément de mal. Alors qu’il semblait perdu, la naissance de sa fille l’a remis dans le droit chemin. Auteur d’une pré-saison de très haute qualité en tant que meneur de jeu, il sera l’élément offensif clé de Schalke cette saison.
Mats Hummels : On connaît tous l’histoire : le défenseur allemand retourne au Borussia Dortmund après les avoir quittés pour le Bayern il y a trois ans. Sauf que cette fois, il ne commencera pas la saison en étant appelé « bel homme » mais plutôt « traître » et devra faire un peu plus que quelques extérieurs du pied soyeux s’il veut espérer se racheter un jour.
Ademola Lookman : De retour à Leipzig, l’ailier anglais retrouve le championnat dans lequel il avait tant marqué les esprits grâce à sa qualité technique et son explosivité. Il a le potentiel pour devenir un joueur terrifiant pour n’importe quelle défense et il faudra le surveiller de très près.
Breel Embolo : Transféré à Gladbach cet été, le jeune attaquant suisse cherche à briser la malédiction. Depuis son arrivée en Allemagne en 2016, Breel collectionne les blessures plus ou moins importantes et ne peut pas enchaîner. Malgré cela, il a souvent été un élément moteur de Schalke et ses stats n’ont pas été si mauvaises. On lui souhaite donc une saison pleine, sans blessure, pour qu’il puisse nous montrer à tous de quoi il est capable.
Arne Maier : Il est le chef d’orchestre de la génération dorée du Hertha Berlin qui a tout raflé chez les jeunes et entame, à 20 ans, sa troisième saison de Bundesliga. Ce milieu pouvant évoluer en 6 comme un peu plus haut est considéré comme l’un des plus grands talents du pays.
Dejan Joveljic : Luka Jovic parti, les dirigeants de l’Eintracht Frankfurt se sont empressés de lui chercher un remplaçant. Et qui de mieux qu’un autre serbe très prometteur, formé dans le même club (Etoile Rouge) ?
L’Allemagne sera encore une fois bien représentée lors des compétitions européennes mais pour nous, seul le Borussia Mönchengladbach parviendra vraiment à briller sur la scène européenne. Un entraîneur qui a déjà connu et fait bonne figure en Europa League ? Un effectif suffisamment qualitatif ? L’équation semble bonne. Tout du moins sur le papier.
Chaque saison, l’une des attractions principales de la Bundesliga est la valse des entraîneurs. Il n’est pas rare du tout de voir au moins un tiers du championnat changer d’entraîneur en cours de saison. Cette fois, l’exception devrait confirmer la règle, puisqu’on a vraiment du mal à imaginer que beaucoup de clubs puissent sonner l’alarme, et pour plusieurs raisons. Sept des dix-huit clubs viennent tout juste de changer de coach, le HSV n’est pas là et Wolfsburg et Schalke semblent avoir trouvé chaussure à leur pied. C’est pourquoi, le premier entraîneur à se faire virer cette saison sera Friedhelm Funkel, le coach de Düsseldorf. C’est annoncé.
Crédit photo: Ultimo Diez