Le Petit Lillois
·14 janvier 2025
Le Petit Lillois
·14 janvier 2025
Neutralisé par le FC Nantes puis l’AJ Auxerre, le LOSC a perdu de précieux points dans la quête du podium. Cette dynamique interroge Daniel Riolo, circonspect vis-à-vis du visage affiché en ce début d’année.
Après avoir été freiné par le FC Nantes, c’était lors de sa première apparition à domicile en 2025, le LOSC a été tenu en échec par l’AJ Auxerre ce vendredi (0-0) dans le cadre de la dix-septième journée de Ligue 1 McDonald’s. Ce nouveau résultat nul, s’il n’est pas catastrophique, pousse les Dogues dans une situation de doutes. Ces derniers se sont avérés incapables de faire trembler des blocs bas, et se retrouvent désormais devancés dans la course au podium.
Les Dogues doutent ? Pas seulement : « Je ne comprends pas ce qu’il se passe à Lille (ni à Monaco ou à Lyon), s’interroge Daniel Riolo sur les ondes de la radio RMC. Les équipes reviennent d’une coupure qui n’est pas énorme quand même maintenant. On a eu la crise de nerfs de Bruno Genesio. Cette fois, ce n’est pas Olivier Létang qui est sorti du bois. C’est toujours la tactique à Lille : de mettre les joueurs face à un miroir. Il y en a qui ne jouent pas le jeu, qui ont la tête ailleurs, qui ne se battent pas… Il n’a pas cité les joueurs, mais certains ont dû se sentir visés. On aime bien cette forme de communication à Lille. Pour l’instant, ça a porté ses fruits. On va voir si ça continue », met-il au défi la formation lilloise.
Toujours sur le plateau de l’After Foot, Daniel Riolo poursuit : « Lille est extrêmement décevant et ça fait un moment que ça dure. Est-ce que ça négocie trop avec Jonathan David ? Il rate un penalty à Auxerre, où tu pouvais quand même arracher les trois points même en jouant mal. Je suis profondément déçu. J’ai beaucoup entendu parler d’exigence à Lille. Elle est complètement égarée l’exigence », s’agace-t-il.
L’éditorialiste conclut par le contre-exemple. Dans une forme ascendante, l’Olympique de Marseille a remporté six de ses sept derniers matchs : « Le contraire de ces équipes-là (Monaco, Lyon, Lille), c’est Marseille. Ils ont fait leur petite crise de nerf, et maintenant tout le monde s’est ressaisi. […] En termes d’exigence et de travail, l’OM fait l’inverse des clubs que l’on vient de citer », lance-t-il ainsi.
Le LOSC s’oppose justement à ce bon exemple ce mardi (21h10), dans le cadre des seizièmes de finale de Coupe de France. Quoi de mieux pour retrouver le droit chemin ?