OnzeMondial
·16 novembre 2024
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Presnel Kimpembe, le défenseur du Paris Saint-Germain, s'est confié sur sa relation avec Luis Enrique.
Alors qu'il n'a plus foulé les pelouses depuis le 26 février 2023 et une victoire du Paris Saint-Germain sur la pelouse du Vélodrome face à l'Olympique de Marseille (3-0), Presnel Kimpembe, dont le retour à la compétition n'est pas encore connu, a commenté le nouveau virage pris par son club depuis l'arrivée de Luis Enrique il y a de cela un an et demi. Pour lui, rien à dire, le projet est top : "Le projet est top. On a tout pour réussir. On ne peut pas se plaindre. On a un bon coach, un bon staff. On a l'infrastructure qui est incroyable. Tout ce dont on a besoin, on l'a, au quotidien. On ne peut pas dire 'il me manque ci, il manque ça'. Non, on a tout sur place" a-t-il expliqué dans une interview pour Canal+ tout en en disant plus sur sa relation avec le coach espagnol : "Franchement bien. Vous avez l’impression qu’on ne se connaît pas mais on se connaît très très bien. J’ai joué contre lui lorsqu’on a affronté Barcelone et l’Espagne. Mine de rien, le coach me connaît très bien et je le connais très bien aussi."
Le champion du monde 2018 s'est ensuite prononcé sur son retour à la compétition et sur l'héritage qu'il veut laisser au PSG : "Si j'ai pensé à arrêter le football ? Non jamais. Ça n'a vraiment pas été facile, il y a eu des moments de doutes, des questions. On remet un peu tout en cause mais de là à arrêter ma carrière, non. J'ai encore pas mal de choses à faire, même si on me voit un peu comme mort, je sais que ça va revenir. Mon rôle, c'est toujours le même. C'est d'être le Presko que je suis depuis le début, mais avec plus d'expérience. C'est de savoir encadrer les jeunes, parler aux plus anciens quand il y en a besoin, c'est d'être le lien de ces deux générations-là. Même si je fais partie des plus anciens maintenant, je ne suis pas très vieux quand même (sourire). Je veux donner cette image du joueur qui a été formé au club, qui connaît le club par cœur et qui a un besoin de redonner aussi aux autres. Tout. J’y laisse mon corps. J’ai laissé un tendon déjà, c’est pas mal (rires). Non, plus sérieusement, mon rêve d’après c’est que les jeunes aient plus de facilité à arriver chez les pros. De pouvoir m’occuper des jeunes, de partager ce que moi j’ai appris, comment ils peuvent avancer. Le ballon c’est bien, mais il n’y a pas que ça. Cela se passe d’abord à l’école, l’éducation, quand ils vont arriver et mettre un pied chez les pros, la discipline, la résilience, le travail acharné" a-t-il expliqué avant de se confier sur une possible peur que sa carrière au PSG se finisse sur cette blessure : "Je n’ai pas eu de stress ni de peur par rapport à ça parce que je sais qui je suis et ce que j’ai pu apporter au club, que ce soit sur ou en-dehors des terrains. Et je sais ce que le club m’a apporté aussi. À partir de ce moment-là, je dormais tranquille. Que ce soit le président, le staff technique, les coéquipiers et toutes les personnes de l’ombre, j’avais vraiment un soutien incomparable.
Enfin, il s'est confié sur son meilleur souvenir sous le maillot rouge et bleu : "Des bons moments, j’en ai beaucoup. Un seul à retenir ? Le premier match contre Barcelone (14 février 2017, 4-0, ndlr) parce que c’était spécial et que c’était mon premier match de Champions League. J’étais un petit gamin et personne ne me connaissait. Remplacer un Thiago Silva dans un premier match de Champions League face à Messi, Neymar et Suarez, c’était inédit. Personne ne s’attendait à cela. C’était le match révélateur".
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