Quelle dimension peut prendre le RC Lens féminin dans les années à venir ? Les réponses | OneFootball

Vous en avez désormais l’habitude : la rédaction de Lensois.com vous invite à répondre avec elle à la « question de la semaine ». Au menu cette semaine :  Quelle dimension peut prendre le RC Lens féminin dans les années à venir ? Il est temps de lire les réponses de nos internautes et de nos journalistes.

L’avis de la rédaction :

Eloïse De Mester : «Le RC Lens Féminin a le potentiel pour devenir un nom régulier du championnat de D1 Arkema. Cette première intersaison et cette première année dans l’élite seront l’occasion d’évaluer les bases que le club souhaite poser pour cette nouvelle aventure. L’effectif va naturellement évoluer, et le Racing adoptera une nouvelle politique de recrutement adaptée à ce projet. Au-delà de l’équipe première, le club travaille depuis un certain temps au développement de sa section féminine. La formation est appelée à en devenir l’un des piliers. Côté tribunes, un public spécifique est également en train de se construire. Différent de celui de l’équipe masculine, il semble plus familial. Et si le RC Lens parvient à éviter de faire l’ascenseur dès la saison prochaine, il aura déjà franchi une étape essentielle vers la stabilité à ce niveau.»

Christophe Schaad : « Puisque la passion qui règne autour du club n’est plus à démontrer avec un public qui a déjà su se mobiliser pour d’autres équipes que ses professionnels pour divers évènements, puisqu’il y a de la compétence, il est légitime d’imaginer le RC Lens en mesure de devenir un jour un nom qui compte dans le football féminin français. Evidemment, avant de pouvoir rejoindre les ogres lyonnais ou parisiens, le chemin sera très, très long et il y a d’abord des premières étapes à franchir dont la plus difficile : maintenir le club en Arkema Première Ligue. Mais dans un secteur qui reste jeune même à l’échelle internationale, le football féminin peut offrir un rayonnement différent au RC Lens et il est intéressant de voir sa section féminine grandir. Andreea Koening, la présidente, également vice présidente de la LFFP, semble avoir l’expérience et les idées pour aider le club à suivre la bonne direction. »

L’avis des internautes :

Quentin G : «Le football féminin se porte bien au RC Lens. Au-delà de la montée en D1 Arkema, c’est bien la nomination d’Andreea Koening qui me fait penser cela. Vice-présidente de la ligue de Football Féminin Professionnel, elle s’est en très peu de temps installé à des places importantes du football féminin en France. Ses qualités de gestion humaine et budgétaire vont être essentielles tant on connaît les difficultés financières que connaissent les sections féminines des clubs professionnels. Je pense que la première saison en Arkema Première Ligue va être déterminante. Si le recrutement en saison N permet de se maintenir, le recrutement pour la saison N+1 devrait permettre au club d’accueillir de bonnes joueuses et de pérenniser sa place dans l’élite du football féminin. Les ogresses lyonnaises et parisiennes vont certainement garder la main-mise sur le championnat, le développement du football féminin français par la LFPF devra donc être efficace pour permettre aux autres de réduire l’écart petit à petit, comme essaie de le faire le Paris FC. »

Ermione : « Tout reste à faire dans le football féminin même si des géants ont déjà pris leurs habitudes. Le RC Lens, où le public est en plus très ouvert (je me souviens d’un match de l’équipe de France à Bollaert dans une très belle ambiance ou d’avoir vu un match de Gambardella dans un Bollaert bien rempli dans les années 2000), a de quoi séduire. Alors pourquoi pas un grand club féminin un jour au Racing ? Même à l’échelle européenne ! Il y a la place pour mais il faudra être patient. Déjà se maintenir en première division sera un sacré défi ! »

Syl1362 : « Le RC Lens est un vrai symbole, au delà d’être un club de foot, c’est aussi pour ça qu’il est aussi populaire. Que ce soit pour l’équipe masculine, ou féminine, beaucoup aime ce club car il y avait un proche, un père, un grand père, un oncle ou ami qui était mineur de fond. Et forcément il faut un club comme Lens en L1, que ce soit du côté masculin ou féminin les valeurs sont les mêmes. Donc on peut avoir de l’ambition, même si Rome ne c’est pas faite en une journée. Mais le RC Lens féminin peut largement devenir un grand club. Ça sera long, mais il peut le faire peut être même plus que du côté masculin ou l’argent fait énormément la différence. Là où le foot féminin est plutôt basé sur la technique, il peut y avoir de belles surprises sur les résultats. La formation doit aussi devenir bénéfique, il y a moins de mouvement dans les centres de formations côté féminin forcément avec moins de moyens, difficiles de délocaliser les personnes. Là où on va parfois chercher des jeunes de 12, 13 ou 14 ans dans d’autres pays , chez les féminines ce sera bien plus local chez les jeunes. Et ça peut faire une grosse différence. Je suis plutôt confiant pour l’avenir du foot féminin dans l’Artois, Lens peut être ambitieux sans rougir.»

Joelecon : « Encore une fois, tout est question de budget. Comme pour tout club promu, la situation de Lens sera sans doute d’abord un peu fragile. Il y a des mastodontes en D1, le PSG et Lyon en tête. Pour être dans le coup, il faudra, soit miser sur un investissement qui permette un recrutement de joueuses compétitives à ce niveau, soit miser sur un collectif et un projet de jeu fort en misant sur une certaine stabilité et un renforcement progressif par la formation et le recrutement par touches. Les Lensoises ont montré que le collectif tenait la route. S’il est correctement réajusté cet été, un maintien confortable la première année, ça me paraît jouable.»