AmoRoma.fr
·14 avril 2025
Ranieri : « La Lazio a fait un peu plus que nous – Soulè est l’avenir, il va tout exploser ! ».

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·14 avril 2025
Claudio Ranieri s’est exprimé suite au nul 1-1 de la Roma sur la pelouse de la Lazio obtenu ce dimanche 13 avril 2025 à l’Olimpico à l’occasion de la 32ème journée de Serie A 2024-25.
« Je suis d’accord, on reculait et ça ne me plaisait pas. J’avais demandé d’aller plus en profondeur, de mettre le ballon plus en avant, mais au lieu de ça, on reculait toujours. On a mis les ailiers là exprès, à la fois pour contrer leurs latéraux et pour les mettre en difficulté, mais à force de reculer, de rentrer et de reculer, on revenait toujours sur nos défenseurs, et ça ne me plaisait pas. Mais ça va. »
« Je pense qu’à la fin, c’était un derby nerveux, comme d’habitude. La Lazio a fait un peu plus en termes d’occasions de but, nous, nous avons fait moins, donc je prends ce match nul ».
« S’il part de l’extérieur, Soulé peut prendre la Roma par la main. Mais aujourd’hui, nous n’avons pas réussi à le servir comme nous le faisions auparavant, c’est-à-dire en changeant de rythme et en un contre un. Au lieu de celà, aujourd’hui, nous étions toujours en retard, ce qui a permis à la Lazio de prendre l’avantage. En seconde période, on a été beaucoup plus incisif »
« C’est un garçon qui se crée des occasions, c’est un garçon qui trouve le chemin des filets et – je l’ai dit – l’avenir est à lui, car il a tout pour exploser ».
« Paulo est un leader. Il était un leader sur le terrain, un leader dans le vestiaire, et maintenant, malheureusement pour nous, il n’est plus qu’un leader dans le vestiaire. Il est présent tous les jours, il est toujours avec tous les garçons, et c’est important ».
« L’autre question m’a également été posée après le match contre la Juventus : je sais qu’avec deux attaquants on est plus incisif, on est plus vertical. Je pense toujours que si je joue avec les deux attaquants, si je dois changer quelque chose par la suite, je n’ai plus de joueurs capables de jouer devant ».
« C’est le seul frein que j’ai avant les matchs. Je me dis jusqu’au vendredi que je vais mettre les deux pour qu’on puisse attaquer, et puis quand j’arrive au samedi ou au dimanche je me dis ‘Et s’il se passe quelque chose et que je dois reprendre un match, je fais quoi ?’ ».
« Je vois que quand il arrive, il est très décisif. De toute évidence, l’équipe se sent également plus confiante en mettant cette balle verticalement. Dovbyk se sent peut-être aussi un peu moins isolé devant. C’est donc à moi de trouver la solution la plus adaptée ».
« Oui, j’y ai pensé avant et j’y pense encore, car pendant un match, on ne pense pas à l’invincibilité : on pense qu’on est en train de perdre et qu’il faut résoudre le problème et aider ses joueurs. Je ne suis pas quelqu’un qui exprime beaucoup ses sentiments, je garde pour moi ce que j’ai, ce que je vis. C’est certainement une belle chose, en tant que supporter de la Roma. J’aurais pu, j’aurais voulu, j’aurais aimé terminer sur une nouvelle victoire, ce n’était pas possible, je suis désolé, mais le football est ainsi. Il offre de belles choses, d’autres moins belles, et il faut savoir les accepter, c’est le sport ».
« Ce qui va me manquer, pas seulement dans ce match, c’est de ressentir le Stade plein : quand tu entres à l’Olimpico et que tu le vois plein… ça va me manquer, comme ça va manquer à tous les joueurs qui viennent jouer pour la Roma : c’est quelque chose qui t’implique, qui te remplit d’e pathos’empathie, de sensibilité, d’envie de faire, de toujours donner plus ».
« Pour moi, en tant qu’entraîneur, cela me pousse à essayer de faire moins d’erreurs, car nous, les entraîneurs, devons essayer de faire le moins d’erreurs possible et d’aider nos joueurs dans les moments difficiles ».
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