Ranieri : « On a raté 2 buts faciles mais on y a cru et concernant Dovbyk… ». | OneFootball

Claudio Ranieri s’est exprimé suite à la victoire 1-0 obtenue sur la pelouse de Lecce ce samedi 29 mars 2025 à l’occasion de la 30ème journée de Serie A 2024-25.

Vous y avez cru jusqu’au bout ?

« Il faut toujours y croire jusqu’au bout. C’était un match difficile, mais l’équipe est entrée sur le terrain très concentrée. On a raté deux buts faciles, puis on leur a laissé l’occasion de marquer, car on a perdu un ballon bête près de notre surface de réparation, puis un autre près de la leur. Ensuite, en deuxième mi-temps, le match a été beaucoup plus disputé, moins géométrique ».

« Mais c’était important de gagner, et en tout cas l’équipe a joué, s’est battue contre un Lecce qui se bat pour ne pas descendre et nous savons combien il est difficile de prendre des points, surtout à l’extérieur, contre des équipes qui se battent pour ne pas descendre ».

Le rôle de l’avant-centre a toujours été remis en question. Devons-nous apprendre à juger Artem Dovbyk exclusivement du point de vue de ses réalisations et ne pas lui demander trop de choses ?

« Non, il faut lui en demander plus pour le stimuler. On le fait chaque jour, et le garçon approuve. J’ai demandé ce type de ballon, car il est bon quand il demande le ballon en profondeur, mais on ne le sert pas toujours. J’ai donc demandé à toute l’équipe de lui donner le ballon et de lui faire savoir quand il doit y aller, car sinon il va directement à la verticale, et en faisant ça, il est immédiatement hors-jeu. On s’entraîne et petit à petit, il comprendra. C’est un garçon très sensible et ces buts lui font du bien  ».

Félicitations pour la victoire, qui est arrivée d’une manière différente des autres victoires, Dovbyk avait un joueur sur lui et a réussi à inventer ce but. Tout comme les deux autres grandes opportunités qui sont aussi arrivé un peu de la meme facon.

« Oui, nous savions qu’ils allaient toujours démarrer le jeu depuis le gardien, qu’ils faisaient des triangulations. Nous avions vu plusieurs épisodes avec des équipes très agressives et d’autres moins agressives, et j’avais dit aux joueurs : « Allons-y quand ils vont chercher le ballon, ne les laissons pas jouer tranquillement, tant qu’ils ne jouent pas long, on peut les contrôler ». Nous savions qu’ils étaient bons sur les centres, sur les coups de pied arrêtés, ou précisément sur ces transitions rapides qu’ils maîtrisent très bien ».

Roma 52 points, Bologne quatrième à 56. Vous regardez en haut ou c’est encore tôt ?

« Non, je regarde mes garçons. C’est encore tôt, et j’ai dit à l’équipe que cet été, il ne fallait avoir aucun regret. On donne tout et on acceptera les résultats qu’on obtiendra sur le terrain. C’est ce que je veux : qu’ils soient toujours prêts à se battre, à ne rien abandonner, à se battre pour chaque ballon, car il reste huit matchs et ils seront tous difficiles, quel que soit l’adversaire. Ils sont tous difficiles, comme aujourd’hui ».

(Costacurta sur Sky Sport) J’ai fait partie d’équipes où à un certain moment un entraîneur nous a tellement convaincu, nous a transmis des connaissances et de l’enthousiasme, qu’à un certain moment nous nous sommes retrouvés à croire que nous pouvions gagner le Scudetto, si ce n’est pas la première année, alors la deuxième. Il me semble que c’est une situation que vivent actuellement les Romains.

(Ranieri rit, ndlr) « Même le Scudetto ? L’important, c’est de bien faire. Espérons que ça continue comme ça, et je serais très heureux de mettre un terme à ma carrière de cette façon… ».

Tu as tellement intimidé tout le monde que personne n’a le courage de revenir sur ce sujet (le choix du prochain entraîneur, ndlr). Personne n’est aussi bon que toi.

« Merci, je suis allé dans les vestiaires et j’ai dit : « Malheureux, vous voulez me faire mourir avant la fin« . Heureusement, j’ai fait tous les examens coronariens. Non, c’est bien de changer ».

Vous cherchez un autre vous, un autre Ranieri ? Pensez-vous que le profil du prochain entraineur doive vous ressembler ou etre très différent de vous ?

(Ranieri rit, ndlr) « J’espère jusate qu’il sera plus jeune ».