Ranieri : « Pas à pas, nous y arriverons. Et concernant Saud, Pellegrini et Koné… ». | OneFootball

Claudio Ranieri s’est exprimé sur Sky Sport suite à la victoire 3 – 0 de la Roma face à Braga ce jeudi 12 décembre 2024 à 18h45 à l’Olimpico. Match comptant pour la 6è journée d’UEL.

Partons de la performance : la Roma n’avait jamais fait autant de tirs cadrés cette saison, 17 tirs cadré contre un seul tir pour Braga.

« La performance a été positive, même si dans certaines circonstances nous avons trop porté le ballon. Mais ce n’est pas grave, on ne peut pas vouloir tout tout de suite, les garçons ont poussé comme je l’aime. Ils voulaient gagner, ils ont essayé de divertir le public, et le public s’amuse quand on se crée des occasions de marquer. Alors si en plus vous marquez, c’est tant mieux ».

Au sein de cette performance collective, il y a deux histoires individuelles. Celle de Pellegrini, en qui vous avez redonné confiance et qui s’est libéré. Et l’autre est celle de Saud, un joueur accueilli comme un objet mystérieux et qui ce soir ressemblait à une flèche.

« Quand je suis arrivé, Saud était une flèche à l’entraînement, et donc ça me paraissait dommage de ne pas l’essayer. Je le répète, je n’ai pas pu jouer de matchs amicaux et donc même lors des matchs précédents, je ne savais pas si je devais le faire participer, car je me demandais comment il réagirait. Et au contraire, il réagit bien. Tant mieux pour la Roma ».

Et concernant Pellegrini ?

« Pour Pellegrini, je suis content. J’ai vu qu’à l’entraînement il recommençait à marquer des buts et je suis content pour lui ».

Quel a été le secret pour réussir à remettre cette équipe à flot en si peu de temps ?

« Je parle aux garçons et je leur ai dit : ».

« Je crois que l’important était de recréer l’estime de soi chez ces joueurs, car ils ne peuvent pas avoir oublié comment jouer au football et, petit à petit, ils réussissent. Nous n’en sommes qu’au début de l’histoire, du moins pour moi, mais nous avons encore un long chemin à parcourir et à améliorer ».

Vous attendiez-vous à trouver un joueur aussi dominant que Koné ? Et quelles sont ses marges de croissance ?

« Le connaissant, l’ayant vu à la télévision, je savais que Koné était fort. Ses marges ? Il doit comprendre quand porter le ballon et quand jouer deux touches. En fait, je lui ai dit : « En seconde période, tu as commencé à courir, et de ce fait, à faire courir le ballon, ce qui fait bouger toute l’équipe. » Pas à pas, nous y arriverons… ».