Ranieri sur Roma / Fiorentina : « Nous avons souffert, mais nous n’avons jamais abandonné ». | OneFootball

Claudio Ranieri s’est exprimé suite à la victoire 1-0 de l’AS Roma à l’Olimpico face à la Fiorentina – but de Dovbyk – lors de la 35ème journée de Serie A 2024-25.

Allez vous regardez Bologne-Juventus en dînant ?

« Non, je vais aller dîner, juste dîner. Je ne regarderais pas, peut etre en replay, mais je n’ai pas à jouer contre la Juventus ou Bologne, donc ce n’est pas obligatoire ».

Parlez-nous un peu de ce match, un match qui s’est joué avec beaucoup d’adrénaline, beaucoup de courage et beaucoup d’esprit de sacrifice pour ramener la victoire à la maison.

« C’est vrai, la Fiorentina est une grande équipe avec des joueurs qui techniquement nous ont mis en difficulté, car nous voulions les presser haut et nous n’y sommes pas parvenus. Ils nous ont fait tourner en rond, alors après coup, je me suis dit : « Attendons-les, sinon on va gaspiller de l’énergie et on ne pourra rien en tirer » ».

« Il était donc important de marquer en fin de première mi-temps et ainsi nous avons pu gérer au mieux – j’ose dire – les ressources humaines de mes joueurs ».

Gérer ce résultat n’a pas été facile.

« Non, ce n’était pas facile, car, je le répète, c’est une équipe vraiment formidable. J’ai été impressionné en les regardant, en les étudiant, et ils ont été vraiment bons. Nous étions bons et déterminés, nous avons souffert, mais nous n’avons jamais abandonné, et ce sont les matchs que je préfère ».

Comment vous avez réussi à entrer dans la tête d’un joueur comme Soulé, en le faisant jouer comme latéral ? Il est présent offensivement mais il défend également bien. Il y a du travail derrière et je pense que le mérite vous en revient, car vous avez réussi à convaincre un garçon, ainsi que toute l’équipe, qu’une phase défensive doit être faite.

« Ce garçon est très disponible, car il a beaucoup souffert en première partie de saison, lorsqu’il ne jouait pas. Maintenant, je lui fais confiance et il est ce joueur supplémentaire qu’on n’attend pas. Sur l’aile, il dévie le ballon, place le ballon à l’intérieur et couvre bien. En le voyant à domicile contre Naples, il doublait toujours le jeu pour aider Celik quand Neres le visait. Et j’ai vu que c’était difficile de le laisser passer. Du coup, j’ai eu cette idée. En jouant, à l’entraînement, on apprend toujours à mieux connaître ses joueurs, et ce garçon fait vraiment d’énormes sacrifices. Soulé il est bon, car quand il vous vise, il sait ce qu’il a à faire.  ».

Est-ce vous qui etes vraiment bon, ou avons-nous parfois manqué un peu de respect envers vos joueurs ?

« Je dis que l’entraîneur seul ne peut rien faire : il faut de bons joueurs. J’ai eu la chance de prendre les rênes de cette équipe à un moment où ils avaient besoin d’une bouée de sauvetage, de quelque chose pour les sortir de l’impasse. Ils m’ont écouté comme on écoute un père, car je leur ai toujours parlé avec le cœur sur la main, en leur disant ce que j’attendais d’eux ».

« Ils ont su me suivre, s’engager, ne jamais abandonner. Maintenant, ceux qui n’ont pas joué seront sûrement en colère, déçus, mais mes collaborateurs disent que c’est un spectacle de les voir s’entraîner. Ils poussent fort parce qu’ils veulent une place dans l’équipe et cela me rend très heureux ».

Un 1-0 donne aussi 3 trois points et ce sont les meme 3 points que dans une victoire plus large le football.

« Je dis que le football est beau précisément parce qu’il y a plus d’idées, des entraîneurs qui pensent différemment et tout cela rend le spectacle du football très fascinant, très beau. Ensuite, il faut savoir interpréter les matchs, savoir ce que les joueurs peuvent apporter, comment mettre l’équipe adverse en difficulté ou comment la mettre dans les meilleures conditions pour marquer. Nous avons donné quelques occasions à Kean, qui est un excellent attaquant, mais nous avons ensuite très bien défendu ».