Real Madrid : la conversation dingue qui a tout changé entre Arda Güler et un Ancelotti en "chemise hawaïenne" | OneFootball

Arda Güler est en forme en ce moment et a réussi à glaner plusieurs titularisations avec le Real Madrid. Annoncé titulaire pour le Clasico de dimanche après-midi contre le FC Barcelone, le Turc se veut ambitieux et a fait part d'une conversation géniale avec Carlo Ancelotti au moment de faire son choix en 2023.

À l'été 2023, Arda Güler, sur le départ de Fenerbahçe, avait le choix entre rejoindre le FC Barcelone et le Real Madrid. Après quelques semaines de réflexion, il décidait finalement de rallier la Maison Blanche pour un montant de 18 millions d'euros. En difficulté depuis son arrivée, où il n'a jamais vraiment réussi à convaincre Carlo Ancelotti, le milieu de 20 ans a réussi à inverser la tendance ces dernières semaines.

Titularisé à plusieurs reprises, il pourrait potentiellement prendre du galon l'an prochain en cas d'arrivée de Xabi Alonso, qui avait pensé à le faire venir en prêt du côté de Leverkusen. En attendant, le Turc est revenu sur son choix et son arrivée dans la capitale espagnole à l'été 2023. Un moment émouvant, lui qui était comme dans un rêve au moment où on lui fait part de l'intérêt madrilène. Un moment qu'il a relaté dans les colonnes de The Players' Tribune.

Une conversation dingue avec Ancelotti avant de faire son choix

"Je ne voulais rien savoir des offres, à moins qu'elles ne m'enthousiasment vraiment. Et puis, en juin, mon père m'a dit qu'il devait m'appeler pour une nouvelle offre. J'étais comme, 'Je te l'ai dit, je ne veux pas savoir à moins que...' Il m'a dit : « Arda… c'est le Real Madrid. » Le Real Madrid… Mon rêve. J'avais l'impression que ça pouvait arriver si vite. Cet été-là, mon père et moi avons eu de longues conversations pour savoir s'il était trop tôt pour moi de partir. C'était vraiment compliqué, car nous avions tellement d'autres offres, et j'avais du mal à me décider."

Le tout avant de faire une révélation géniale sur sa première discussion avec Carlo Ancelotti : "Mais ensuite, j’ai eu un appel FaceTime avec M. Carlo Ancelotti. Je n'oublierai jamais quand son numéro est apparu sur mon écran et que la vidéo était en cours de chargement…« Bonjour, Arda. Comment vas-tu ? ». Il était en vacances aussi. Le moment était tellement surréaliste que j'ai du mal à me souvenir des détails, mais je crois qu'il portait une chemise hawaïenne, des lunettes de soleil et peut-être même un cigare. Il m'a dit : « Arda, tu auras un grand avenir ici. Peut-être pas la première année, mais tu auras tes chances. Quand Modrić et Kroos seront trop vieux, on pourra te faire jouer au milieu de terrain."

Arda Güler très ambitieux avec le Real Madrid

"Rien que d'entendre ton nom à côté de Modrić et Kroos, c'est surréaliste. Je ne pouvais pas parler. Puis il dit : « Arda, promets-moi que tu viendras à Madrid. Promets-le, promets-le, promets-le. » J'ai dit : « Bien sûr, monsieur. » Il a dit : « On se parlera bientôt. Maintenant, je dois absolument aller voir ma femme. » Hahaha. Je crois que M. Ancelotti était déjà en prolongation" a-t-il poursuivi.

Le natif d'Ankara est ensuite revenu sur sa période difficile, où il a souvent goûté au banc : "Être sur le banc n'est pas facile. Quand nous avons gagné la Ligue des champions, je n'avais pas vraiment envie de soulever le trophée, car je n'avais pas beaucoup contribué sur le terrain. C'est pour ça que j'étais si timide quand Ancelotti m'a donné le micro à Cibeles. Je n'avais pas prévu de monter en haut du bus, j'étais vraiment fatigué, et je me souviens que deux de mes amis m'envoyaient un texto : « Où es-tu ? On ne te voit pas. » J'étais en bas en train de parler à Kroos et Modrić, et Modrić me demandait si Mourinho allait à Fenerbahçe. Mes amis me disaient : « T'es fou ? Tu viens de gagner la Ligue des champions ! Monte et fais la fête ! » Je suis comme ça. Gagner un titre ne suffit pas. Il faut que je me sente mérité."

Enfin, il a conclu : "J'ai eu 20 ans plus tôt cette année. J'ai encore tellement de rêves dans mon carnet. Je veux devenir un joueur important pour Madrid. Je veux remporter la Ligue des champions. J'aimerais aussi être le numéro 10 de ce club. Par-dessus tout, je veux montrer la voie à une nouvelle génération de joueurs turcs. On me voit comme un joueur créatif, mais je suis aussi un guerrier. Tu me mets sur le banc ? Je vais travailler encore plus dur. Tu parles mal de moi ? Je vais t'écraser. Jouer pour Madrid est en fait facile. Vous savez que Modrić trouvera votre course. Vinícius fera paraître bonne même une mauvaise passe. Le plus dur est d’apprendre l’espagnol, de s’adapter à la culture et de garder les pieds sur terre."

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