OnzeMondial
·30 mars 2024
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·30 mars 2024
José Luis Chilavert, qui avait franchi les limites de l'acceptable en évoquant Vinicius, a remis le couvert sur le Brésilien.
Il y a quelques jours, après les larmes de Vinicius en conférence de presse sur la question sensible du racisme, l'ancien gardien légendaire du Paraguay José Luis Chilavert avait publié un tweet qui a provoqué une vive polémique. « Du pain et des jeux, le premier à insulter et à attaquer ses rivaux, c’est lui. Ne soyez pas une pédale, le football est pour les hommes », a lâché Chilavert, dérapage homophobe au passage.
Des propos que Chilavert maintient. Dans une prise de parole à la radio argentine Splendid AM, relayée par AS, l'ancien gardien ne lâche pas Vinicius et s'explique sur son dérapage verbal. « Pourquoi ce que j'ai dit à Vinicius était fort ? Par bon sens ? Pourquoi pleure-t-il ? Il a dit qu'il veut que les Noirs vivent mieux, alors que devons-nous, les Blancs, faire ? Devons-nous nous suicider ? Comment ça marche ? Il ne faut pas déformer les choses. La discrimination existe en Argentine, en France, dans le monde entier. Quand je suis arrivé du Paraguay, on me traitait de crevard, on disait que je volais de l'argent. Cherchez les insultes du public argentin. Ce que j'ai mis sur mon Twitter, c'est que le football est pour les hommes. Quand au Paraguay on dit de ne pas être une tapette, ce n'est pas du tout péjoratif. Les caméras de Netflix étaient là et il se met à pleurer, que reste-t-il à un métis qui gagne 300 dollars et doit nourrir 4 enfants ? Il joue au Real Madrid. En plus, c'est le premier à agresser les adversaires. Quand la police brésilienne a matraqué les supporters argentins et de Boca, où était Vinicius qui est un exemple pour les leaders du Brésil ? Ils ont frappé les enfants, les femmes et les vétérans. Quand ils te frappent, tout va bien, mais ensuite tu leur manques de respect et ils commencent à pleurer », a lâché un Chilavert toujours aussi offensif...
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