Roberto De Zerbi avait préparé un plan anti-Ismaily pour LOSC – OM | OneFootball

Homme en forme de ces dernières semaines dans les rangs du LOSC, Ismaily a été peu influent lors de la réception de l’OM ce dimanche (1-1). Le Brésilien a été bridé par le plan de jeu olympien.

Après avoir réinstauré un schéma en 4-3-3 contre Brest (4-1), le 27 avril, Roberto De Zerbi retrouvait ses habitudes à Lille avec une équipe alignée en 4-2-3-1, son dispositif préférentiel. Pour occuper le rôle de numéro 10, c’est Adrien Rabiot qui a été désigné. Il a maintenu l’équilibre et gêné le bloc lillois, notamment dans le périmètre d’influence d’un dénommé Ismaily. Très incisif contre Auxerre puis à Angers, le latéral brésilien a été limité dans ses mouvements par une présence accrue sur son côté.

Un plan rondement mené

Interrogé au sujet d’Adrien Rabiot en conférence de presse au coup de sifflet final, suite au résultat nul (1-1) enregistré par le LOSC et l’Olympique de Marseille, Roberto De Zerbi dévoilait sa stratégie : « Adrien Rabiot devait alterner sur la phase défensive avec (Mason) Greenwood. Il a fait beaucoup de sacrifices, que ce soit avec ou sans ballon, mais il n’a pas les caractéristiques pour faire ce qu’a fait Adrien (Rabiot). Quand on a la chance de l’avoir dans l’équipe, avec ses qualités intellectuelles et ses jambes, ça permet de compenser les difficultés que peut avoir Mason Greenwood qui peut facilement s’épuiser avec des courses défensives. Il fallait éviter que ça passe trop facilement de ce côté », expliquait-il.

Le technicien italien citait ensuite spécifiquement deux membres de l’effectif lillois : « Et puis, il (Mason Greenwood) devait affronter Ismaily, que je connais très bien pour l’avoir entraîné au Shakhtar Donetsk, et (Gabriel) Gudmundsson (entré en jeu à la 65′) dans la foulée. Ce sont deux joueurs de grandes qualités. C’est pour cela que j’ai pris cette décision (aligner Adrien Rabiot dans un rôle hybride, ndlr) », révélait en souriant l’entraîneur de l’Olympique de Marseille. Ce dernier avait d’ailleurs rejoint le Brésilien sur le pré au coup de sifflet, l’occasion d’échanger quelques mots et des sourires. Le Lillois ne l’avait pas eu en cours de partie, en difficulté tant défensivement (14 ballons perdus, record lillois) qu’offensivement face à un côté droit marseillais souvent en surnombre.