Ruben Aguilar : «On a un maillot et un club à représenter» | OneFootball

La saison touche à sa fin mais les Sang et Or n’ont peut-être pas dit leur dernier mot. De nouveau relancé après la victoire à Brest, Lens s’apprête à recevoir des Auxerrois auteurs d’une belle saison, et affamés de points à l’extérieur.

Lensois.com : Ruben Aguilar, vous avez 45 points. Qu’est-ce que vous jouez, sachant que vous avez 6 points de retard sur la première place européenne ?C’est clair et net, il reste 4 matchs, on est des compétiteurs, on ne s’interdit rien, on joue le jeu à fond et puis on verra. Forcément, on est contents quand on gagne des matchs, mais il y a un peu d’amertume aussi parce qu’on se dit qu’avec quelques points en plus on aurait pu quand même rester dans le premier wagon. Donc c’est aussi frustrant, mais voilà, on ne s’interdit rien et on va jouer le coup à fond. On verra ce qui va se passer pour bien finir cette saison du mieux possible.

Lors de vos 4 dernières saisons, vous avez joué l’Europe, que ce soit avec Monaco ou avec le RC Lens. On imagine que ça vous manquerait forcément de ne pas pouvoir enchaîner…Forcément, quand on est sportif de haut niveau, on a envie de jouer toutes les compétitions. La Coupe d’Europe, c’est quelque chose d’alléchant, c’est une compétition qu’on veut jouer chaque année, que ce soit la Ligue des Champions ou la Ligue Europa. Mais si on ne doit pas la jouer l’année prochaine, si on doit se relancer et faire une saison plus que compétitive pour aller la chercher, c’est ce qu’on fera. Mais en tout cas, là il reste 4 matchs, on ne s’interdit rien. C’est sûr que ça va être difficile, vous le savez, mais bon, on verra ce qui se passera. Et puis personnellement, je préfère jouer tous les 3 jours. J’aime bien enchaîner. Il y a beaucoup de gars aussi dans le vestiaire. Parce qu’il y a un enchaînement, les séances sont moins dures et les semaines passent vraiment beaucoup plus vite, et puis on n’a pas le temps de cogiter.

«on se doit de donner une belle image»

Quand vous avez pris ce premier but à Brest, vu le contexte, on s’était dit : peut-être que cette équipe va lâcher. Et pas du tout. Dans l’attitude, vous avez été présents. Est-ce que c’est important, au-delà des résultats, d’avoir ce message jusqu’au bout ?Ça fait partie de notre rôle d’anciens, si je peux dire. Mais c’est important de quand même laisser à chaque match, que ce soit dur, que ce soit un peu plus facile parfois, une belle image. On a un maillot à représenter, un club à représenter, donc c’est important pour nous de donner la meilleure image, de ne jamais lâcher. En tout cas, pour ma part, c’est le cas, et il y en a beaucoup aussi dans le vestiaire pour qui c’est le cas, qui emmènent les plus jeunes de la meilleure des façons, à tout donner à chaque instant. Que ce soit à l’entraînement aussi, on veut être concernés jusqu’à la fin. On pourrait se dire : bon allez, on est 8e, on a 6 points, ça va être compliqué, on va lâcher. Mais non, ce n’est pas le cas. En tout cas, croyez-moi, ce n’est pas le cas. On se donne à fond, on est vraiment sérieux, pour pouvoir, on ne sait jamais, accrocher quelque chose. Mais on est obligés de tout donner, de renvoyer une belle image.

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À Bollaert, tout n’a pas été évident cette saison. Vous allez essayer de terminer de la meilleure des manières devant vos supporters ?C’est un message qu’on s’est passé. Il reste deux matchs à domicile, on sait qu’on n’a pas toujours été gentils, entre guillemets, avec nos supporters. On aurait aimé avoir plus de résultats positifs. Il reste deux matchs, on va essayer de faire le plein à domicile pour pouvoir donner à nos supporters tout ce qu’il faut. Et les remercier pour tout ce qu’ils donnent au quotidien, que ce soit à domicile, mais surtout à l’extérieur aussi. Quand ils font des déplacements et quand le parcage est plein. Donc on se doit de donner une belle image et de donner tout ce qu’il faut pour pouvoir les rendre heureux.

Comment expliquer que vous ayez été moins efficaces cette année ?Ce sont des matchs différents, avec des équipes qui nous attendent aussi, en contre-attaque, en transition. Ça ne nous a pas réussi. Donc on sait à quoi s’attendre maintenant, on travaille sur ça, mais on va essayer de performer un maximum.