MaLigue2
·30 octobre 2024
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·30 octobre 2024
Si Rodez poursuit une série relativement positive pour un club qui occupait encore les dernières places de Ligue 2 il y a quelques semaines, le SC Bastia cale à nouveau sur sa pelouse et ne peut prendre plus qu’un point contre le visiteur aveyronnais (2-2) ! En conférence de presse après le match de la 11e journée, le coach Benoît Tavenot cherche des explications à ce phénomène, notamment la fatigue, le manque de force et d’agressivité de ses joueurs dans les duels. Même si tout n’est pas à jeter (Bastia est 9e avec 15 points et un match en retard), le Sporting veut et doit faire mieux que ça sur ses terres, dans un stade où il est historiquement très dur de prendre des points.
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« On a manqué de tonicité, de jambes en première mi-temps. Les ballons entre-deux, on n’arrivait pas à les arracher. On a manqué de puissance. Il y a eu une réaction en deuxième mi-temps car il était interdit de perdre ici. Maintenant, c’est encore un match nul… C’est long, pour nous, de ne jamais valider. Il faut s’accrocher, s’appuyer sur ce qu’on a fait de bien parce qu’il y a de bonnes choses, et corriger ce qu’il y a de moins bien. On a manqué de force ce soir. »
« Ce n’est pas évident d’enchaîner les matchs nuls comme ça, surtout qu’on méritait mieux sur certains matchs. Le travail des joueurs n’est pas récompensé à ce jour, on n’a pas grand chose pour nous. Il faut faire avec et ne surtout pas lâcher pour inverser la tendance et regoûter à la victoire. Après, dans les vestiaires, ils étaient déçus car ils ont encore beaucoup donné. Malheureusement, ça n’a pas suffi […]. C’est perturbant quand même, parce que j’ai vraiment la sensation que les joueurs s’arrachent. Il y a des choses à améliorer dans le jeu, quelques ballons trop facilement perdus… Mais globalement, je pense qu’on méritait un peu mieux ce soir. »
« Je pense qu’on manque d’agressivité en ce moment. À la maison, les matchs qu’on a gagnés, c’est quand on avait une très grosse agressivité. Quand au bout d’une minute trente, Tom Meynadier se fait défoncer, on ne réagit pas. Au bout de 15 minutes, un autre se fait défoncer, on ne réagit pas. Je ne demande pas de mettre des gifles, je n’ai jamais demandé ça. Mais on ronronne un peu. C’est peut-être parce qu’on est un peu fatigués, mais il faut retrouver ça. Par contre sur la deuxième mi-temps, il y a il y a eu réaction. »
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport