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·16 décembre 2024

Stade rennais - Angers : Vite, la suite !

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Toujours cohérent défensivement, le Stade rennais a une fois de plus été proche du néant dans son utilisation du ballon. Une victoire sans relief pour passer en 2025, à l'image (…)

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Toujours cohérent défensivement, le Stade rennais a une fois de plus été proche du néant dans son utilisation du ballon. Une victoire sans relief pour passer en 2025, à l’image de l’année 2024 pour une équipe méconnaissable.


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La victoire était impérative pour le Stade rennais hier soir, et de la réception d’Angers en cette fin d’année, on ne retiendra que ça. « On avait besoin de gagner aujourd’hui face à un concurrent direct, il faut se l’avouer. Ça n’a pas été beau, mais on va retenir la victoire », confiait Steve Mandanda après la rencontre.

Le portier ne croit pas si bien dire. Avec 45% de possession et 42% de duels gagnés seulement, le SRFC est loin d’avoir été impérial à domicile face à un SCO l’ayant bien aidé en ne cadrant pas un tir (un coup franc indirect non comptabilisé en fin de match). Si à l’arrivée deux des quatre tirs cadrés rennais ont fini au fond, que dire du contenu proposé par l’équipe de Jorge Sampaoli, dont le plan de jeu est difficilement lisible après 4 matchs ?

Priorité au bloc défensif

Commençons par le positif : Rennes concède très peu. Face à Lille et Nantes, le club breton s’est incliné en ne concédant que deux tirs cadrés par rencontre à l’extérieur, pour un but pris à chaque fois. Contre Saint-Etienne et Angers au Roazhon Park, zéro tir cadré chez l’adversaire, et zéro but concédé. La « consolidation » défensive revendiquée par le coach argentin à son arrivée tend à prendre forme même si on sent cette équipe en manque criant de confiance. À l’arrivée, Rennes a pris deux buts et en a inscrit sept, en quatre matchs.

« C’est très difficile car il y a eu beaucoup de changements depuis qu’on est arrivés. On essaye d’instaurer énormément de changements », réagissait hier Diogo Meschine, coach sur le banc durant la suspension de Sampaoli. « Comme entraineurs on aimerait que ça avance le plus vite possible, mais il faut y aller pas à pas. Certains joueurs comprennent rapidement, d’autres moins, d’autres ne comprendront jamais. Il faut y aller doucement pour qu’on arrive à développer notre idée : avoir le ballon le plus possible. » Pour en faire quoi, en revanche ?

Deuxième phase cet hiver ?

Hier, le plus frappant côté rennais a été le manque de mouvement de tous les joueurs autour du porteur. Aucune course pour proposer, pour libérer un espace ou accompagner ce dernier, à l’image de Blas s’enterrant sur un côté pour gagner une touche plusieurs fois. S’agissait-il pour le staff de tuer le rythme, notamment quand Rennes a été devant au score dès la 33e minute ?

« La consigne était d’avoir la maitrise du ballon, de pouvoir bouger le bloc et attaquer, avoir beaucoup de situations. Mais on n’a pas fait ce qu’on devait faire », confiait Mandanda à ce propos. La maitrise du ballon n’a pu être revendiquée que pour la charnière Hateboer-Ostigard-Truffert, un cran derrière tout le reste du bloc rennais, et loin d’être à l’aise techniquement.

« Le football qui plait à Jorge est plus offensif. La plupart des joueurs ne peuvent peut-être pas aller à notre rapidité de changement qu’on souhaite. Mais on est contents des joueurs », appuyait Meschine. Solidifier le bloc, ne pas être trop ambitieux ballon au pied, voilà ce que ce SRFC renvoie, comme une première phase du plan du nouveau staff. La seconde sera t-elle de se libérer avec de nouveaux éléments arrivées à l’hiver ?

En conférence de presse, Diogo Meshine a botté en touche. Jorge Sampaoli expliquait vendredi devoir rencontrer sa direction cette semaine pour évoquer les renforts, que ce staff semble attendre pour enclencher la suite de son plan, en l’absence persistante d’éléments offensifs capables de se libérer, de faire la différence.

Douzième à la trêve, avec quatre points d’avance sur le barragiste et quatre points de retard sur le huitième, Rennes passera les fêtes sans la boule au ventre. Mais avec Nice, Marseille, Brest et Monaco au programme en janvier, le début d’année pourrait vite sentir le sapin.

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