Stade rennais - Lens : Un système, mais pas encore d’équipe-type | OneFootball

En expliquant pourquoi il avait opté pour un 3-4-3, Julien Stéphan a également affirmé plusieurs fois sa volonté de le faire perdurer dans le temps. Concernant les hommes qui (…)

En expliquant pourquoi il avait opté pour un 3-4-3, Julien Stéphan a également affirmé plusieurs fois sa volonté de le faire perdurer dans le temps. Concernant les hommes qui le composeront, rien ne semble encore figé.

« Je fais partie des entraineurs qui pensent qu’un bon entraineur est celui qui s’adapte aux qualités et caractéristiques de ses joueurs », a posé Julien Stéphan, se réclamant davantage des pragmatiques, que des dogmatiques. Sans système préférentiel, l’entraineur a toutefois rappelé, après avoir expliqué le processus l’ayant amené à cette décision, qu’il évoluerait en 3-4-3. « Si on n’avait pas gagné contre Montpellier, ce n’est pas pour ça qu’on aurait remis en cause le système. On a pris une direction et je pense que c’est important de la suivre ».``

Si cela relève désormais de la certitude pour le coach, « il ne faut se fermer à rien et suivre le déroulé de la saison », tempère t-il. « On va analyser tous ces éléments à chaque fois et ensuite il y aura la compétition nous permettant de dégager une hiérarchie à terme. Mais dans un premier temps il faudra donner sa chance à tout le monde. On peut le faire en 90 minutes comme en 15 minutes. Ce n’est pas le temps, c’est ce qu’on en fait ».

Le temps de se montrer

Les compteurs ne sont peut-être pas remis à zéro après un mois de compétition, mais tout semble donc ouvert pour les joueurs de l’effectif. En un point presse, Julien Stéphan n’a pas confirmé que Leo Ostigard récupèrerait son poste de titulaire après sa suspension, et n’a pas non plus fait d’Azor Matusiwa « la base » de son milieu de terrain. « Ce sera lié aux performances et à ce qu’il fait sur le terrain ». Et ce, pour tous.

Pour Lorenz Assignon, Baptiste Santamaria, Ludovic Blas ou Amine Gouiri, tous évoqués individuellement, rien ne semble gravé dans le marbre. Après une vingtaine de minutes de conférence, Stéphan a ainsi résumé son propos.

« Il faut que les règles soient bien comprises : il n’y a pas de vérité. On peut gagner un match et changer 3-4 joueurs la semaine d’après, ou ne rien changer. Le plus important c’est que chacun s’engage quotidiennement à 200%, et soit prêt à jouer 90, 45 ou 10 minutes de la même manière, avec la même énergie et intensité. Si on arrive à faire comprendre ça à tout le monde, on ira dans le bon sens. Ceux qui ne veulent pas le comprendre seront dans la difficulté. L’objectif n’est pas de les laisser dans la difficulté mais de les rattraper, rassurer, dialoguer avec eux en permanence. »

Rennes jouera bien en 3-4-3 face à Lens, mais au vu du discours mobilisateur et compétitif de son coach, il n’est pas impossible d’y constater quelques surprises, et ce chaque semaine. Si le système semble figé, le SRFC est encore loin de connaitre son équipe type.