Stade rennais - Lille : Pour le premier gros test, la même philosophie de jeu ? | OneFootball

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·16 février 2025

Stade rennais - Lille : Pour le premier gros test, la même philosophie de jeu ?

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Après Strasbourg et Saint-Etienne face auxquels le Stade rennais s'est imposé tout en développant une nouvelle façon de jouer, Lille se présente comme le premier gros morceau (…)

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Après Strasbourg et Saint-Etienne face auxquels le Stade rennais s’est imposé tout en développant une nouvelle façon de jouer, Lille se présente comme le premier gros morceau de l’ère Habib Beye. L’occasion pour le SRFC de montrer s’il peut ou non enchainer.


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Il n’aura pas fallu longtemps à Habib Beye pour imposer ses premiers principes de jeu, bien visibles pour ses deux premières rencontres. Avec une préparation tronquée face à Strasbourg, puis dans un climat plus calme pour Saint-Etienne, le nouveau coach rennais dispose désormais d’un effectif large avec lequel il a montré dans le Forez le jeu qu’il souhaitait développer.

« Ce que je regarde, c’est le contenu de nos matchs et la progression de l’équipe. Et on a vu une une progression notable sur plusieurs aspects du jeu que je demandais de travailler : une longue maitrise, différencier nos temps d’intensité avec et sans ballon, et les temps de maitrise », s’est-il satisfait vendredi en conférence de presse.

Mettre les attaquants dans la meilleure situation, amener les défenseurs très haut

Contre l’ASSE, le Stade rennais a montré un visage offensif ambitieux, désireux de s’installer durablement dans la partie de terrain adverse. « Ça doit être une récurrence dans notre jeu, être en capacité d’imposer des choses à l’adversaire le plus souvent possible. On a les joueurs pour, le jeu pour le faire », continue Beye.

« Plus vous avez d’occasions, plus vous mettez vos joueurs dans une situation offensive pour le faire. Ça donne énormément de confiance. Quand je regarde les matchs de Al-Tamari, Kalimuendo ou Blas, ce sont des joueurs qui dans cette animation offensive vont certainement y trouver ce dont ils ont besoin. Mon travail n’est pas de leur apprendre comment marquer des buts, mais les amener dans une situation où ils vivront cette situation le plus souvent possible. »

Pour cela, l’entraineur peut désormais compter sur de nouveaux éléments en défense centrale pour aller chercher très très haut les joueurs au marquage : Lilian Brassier et Jérémy Jacquet. « Mon ambition de coach, c’est le bénéfice-risque de ce qu’on veut mettre en place. On sera toujours dans cette logique d’imposer cette domination territoriale à travers notre possession et notre contre-pressing. Il faut aussi jouer avec ce que propose l’adversaire. » Et dimanche, Lille proposera un défi tout autre.

Quelle adaptation face à un gros du championnat ?

Contre ses deux derniers adversaires, Rennes même en mauvaise posture cette saison faisait face à des opposants de son calibre. Le LOSC évolue cette saison dans une autre dimension, mais Beye veut croire que son SRFC peut dicter le jeu. « Le calibre de l’adversaire est tout autre, mais c’est un challenge très excitant en tant qu’équipe. On sait qu’on est capables de les mettre en difficulté et je pense que l’équipe a une confiance supérieure pour aborder ce match avec sérénité », explique le technicien.

« Aujourd’hui on ne doit pas faire preuve de sentiment d’infériorité. On jouera avec la volonté de les dominer dans certains aspects du jeu, de leur poser des problèmes, leur imposer des choses tout en étant conscient que Lille est dans un top 8 d’Europe aujourd’hui. On doit relever ce challenge avec beaucoup de sérénité, car on est sûrs de notre progression, de notre force. Mais sûrs aussi qu’ils nous poseront des problèmes ».

« Je pense qu’il faudra surtout mettre beaucoup d’intensité », confie Adrien Truffert. « C’est un gros match qui nous attend, on est prêts. On doit s’appuyer sur ces deux victoires pour continuer sur cette confiance. Quand on est le plus libéré possible, on est plus performant. » Pour Rennes, l’heure du gros test est venu.

  • NIKOLAZ 16 février à 08h11 Pour moi l’équipe a déjà passé deux gros tests. Strasbourg était l’équipe en forme puis Sainté était léquipe en grosse méforme, match typique que le SRFC avait l’habitude de perdre. On a déjà vu un gros progrès et un projet de jeu clair. Lille nous servira plutôt d’étalonnage.
  • CondateFan 16 février à 09h36 Et sinon, le Guide, il fait comment, au quotidien, pour mettre en place ses schémas tactiques et les automatismes qui vont avec, quand il prétend mettre tout son groupe sur un même pied d’égalité ? Concrètement, Habib, ça se passe comment les mises en place tactique. Ou alors tout le monde a payé sa licence et y tape tous le ballon à l’entraînement et, hop, le jour du match, on en balance onze et ça devrait marcher ?
  • Anthony35 16 février à 11h40 Condate Fan, des entraînements ont été ou vont être ouverts au public, tu devrais y aller. Sinon, apprendre du passé c’est bien, anticiper l’avenir aussi, mais le match ça se passe au présent et la capacité à s’adapter à l’adversaire ça nécessite de ne pas se brouiller l’esprit dans la rumination ou la crainte. On sait qu’on a les armes pour les taper, on sait aussi qu’à ce niveau ce n’est jamais facile, le rendez-vous c’est ce soir, pas pendant la conférence de presse.
  • CondateFan 16 février à 15h52 À Anthony35, Nan mais c’était juste une remarque sur le fait que Beye ait insisté à plusieurs reprises sur le fait justement qu’il n’ utilisait pas de « sparing partners » à l’entraînement. C’est-à-dire, et contrairement à d’autres coachs, c’est Habib qui le dit, lui, il n’utilise pas les remplaçants comme une équipe d’opposition pendant les séances pour permettre à son onze de départ de se faire les crocs et d’ enchaîner les circuits préférentiels et autres machins qu’une équipe type se doit de reproduire en match.
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