Sudamericano U20 2025 : festival albiceleste | OneFootball

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Lucarne Opposée

·25 janvier 2025

Sudamericano U20 2025 : festival albiceleste

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Alors que le Chili s’offre le premier coup de la compétition, que le Paraguay et l’Équateur s’imposent dans la douleur, l’Argentine de Diego Placente a conclut la première journée du Sudamericano par un récital.

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Une véritable démonstration. On attendait beaucoup du match d’ouverture de lArgentine face au tenant du titre brésilien, la bande à Diego Placente a offert en récompense une véritable leçon de football face à de jeunes auriverdes rapidement totalement dépassés, comme si toutes les craintes émises par un Brésil qui préfère vendre rapidement ses jeunes talents plutôt que de les voir grandir ensemble avaient finalement trouvé réponse. Il faut dire que cette sélection est totalement oubliée par les instances : privée de ses meilleurs éléments, le vainqueur quelque peu surprise du dernier Sudamericano, avait vu Ramon Menezes limogé après une triste élimination au Mondial de la catégorie et une impossibilité à se qualifier pour les Jeux de Paris avant de revenir comme si de rien n’était. Une sélection qui a ensuite disputé deux matchs amicaux en septembre, avec des joueurs qui ne sont pas au Sudamericano. Ce naufrage n’aura finalement été permis que parce qu’en face, l’Argentine a enfin joué la carte de la continuité entre les sélections de jeunes. Oublié Javier Mascherano, ses europibes qui doivent apprendre l’anglais pour être digne de la sélection, place à Diego Placente qui suit cette génération depuis les U15. Continuité contre bricolage, la différence a explosé aux yeux du monde en onze minutes. Le temps que l’Argentine déroule son jeu combiné face à un Brésil incapable d’aligner trois passes ou de sortir proprement un ballon. Alors, grâce au pressing constant exercé par Maher Carrizo et Valentino Acuña, l’Argentine a étouffé son adversaire et laissé la jeune garde offensive made in River Plate se régaler. Ian Subiabre, Claudio Echeverri et Agustín Ruberto ont tué le match en cinq minutes, inscrivant trois buts entre la sixième et la onzième, il n’y a eu ensuite qu’un récital, Ruberto et le Diablito récidivant au retour des vestiaires. De match, il n’y a donc pas eu et Diego Placente a ensuite pu montrer l’étendue de son effectif, lançant notamment un Franco Mastantuono qui s’est régalé des espaces laissés par un Brésil inexistant. 6-0, pire défaite de l’histoire des U20 brésiliens et l’Argentine affirme son statut. À elle de ne pas se griser.


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Pendant ce temps, le Chili a également parfaitement réussi son entrée face au pays hôte. Porté par Juan Francisco Rossel, le jeune attaquant de la Católica, la Rojita de Nicolás Córdova a dominé le premier acte, pressant suffisamment pour empêcher le Venezuela de développer son jeu, Ignacio Vásquez et Emiliano Ramos se montrant précieux dans ce domaine. Le doublé de Rossel en six minutes validait la domination des jeunes chiliens, alors que côté Vinotinto, Kevin Andrade se muait rapidement en principale menace. Le numéro 10 vénézuélien ramenait les siens juste avant la pause, il lançait son duel avec Ignacio Sáez et Iván Román, l’une des grandes animations du second acte. Butant à plusieurs reprises sur le portier chilien, il ne parvenait pas à sauver un Venezuela qui s’exposait, mais le mal était fait et le Chili réussit son entrée.

Débuts réussis également pour Paraguay et Équateur. Avec un dénominateur commun, tout s’est joué d’un rien. Les Guaraníes ont comptés sur leur meilleur joueur des derniers amicaux Luca Kmet, qui a su les ramener au score face au Pérou qui avait ouvert la marque grâce à Juan Pablo Goicochea profitant d’un mauvais dégagement du joueur de Manchester United Diego León, auteur d’un match très moyen, à l’image d’une rencontre équilibrée et peuplée de mauvais choix. Reste que le dernier mot est revenu à l’Albirrojita, grâce à une tête de David Fernández peu avant l’entrée du dernier quart d’heure. S’il y a victoire, il faudra cependant hausser le niveau pour espérer un résultat final positif pour les hommes d’Aldo Duscher.

Hausser le niveau, la Tri équatorienne devra le faire également. Car le premier acte a été plutôt indigeste pour une miniTri qui ne s’est montrée que trop peu dangereuse, butant à deux reprises sur un excellent Fabián Pereira, mais s’est surtout exposée au fil des minutes, jusqu’à l’ouverture du score de la Bolivie par Jairo Rojas. Il a donc fallu attendre le second acte et la montée en puissance de Keny Arroyo pour voir l’Équateur retourner le match : d’abord sur une frappe lointaine de son numéro 7, ensuite sur un délicieux service pour la tête d’Allen Obando, même si le but a généré quelques polémiques à la suite du contrôle du bras d’Arroyo au départ de l’action. Le score en sa faveur, l’Équateur a cherché à gérer, s’exposant quelque peu, notamment face à un très bon Moisés Paniagua, mais a tenu, réussissant son entrée. Mais devra donc accélérer pour affronter les gros bras du groupe.

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