« Suite à l’affaire de Bordeaux, la DNCG doit prouver qu’elle existe » : Pierre-Noël Luiggi (Bastia) critique le gendarme financier | OneFootball

« Suite à l’affaire de Bordeaux, la DNCG doit prouver qu’elle existe » : Pierre-Noël Luiggi (Bastia) critique le gendarme financier | OneFootball

Icon: MaLigue2

MaLigue2

·28 novembre 2024

« Suite à l’affaire de Bordeaux, la DNCG doit prouver qu’elle existe » : Pierre-Noël Luiggi (Bastia) critique le gendarme financier

Image de l'article :« Suite à l’affaire de Bordeaux, la DNCG doit prouver qu’elle existe » : Pierre-Noël Luiggi (Bastia) critique le gendarme financier

Rétrogradé administrativement et interdit de recruter à titre onéreux avec une masse salariale encadrée par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion ce mercredi 27 novembre 2024, le SC Bastia est sous le feu des projecteurs cette semaine en Ligue 2 ! Un semblant de situation de crise qui amène les décideurs à prendre parole afin d’éviter tout départ de feu incontrôlé et vent de panique qui pourrait débuter chez les supporters. Pierre-Noël Luiggi, fondateur d’Oscaro Power et vice-président du club s’est ainsi exprimé en conférence de presse ce midi aux côtés de Claude Ferrandi. Il y a évoqué les enjeux de cette décision qui, selon lui, est plus un avertissement injuste qu’une véritable sanction.


Vidéos OneFootball


« Il se trouve que la DNCG des clubs professionnels s’est faite avoir l’an dernier par des clubs comme Bordeaux. Il se trouve qu’elle est mal en point et critiquée tous azimuts politiquement, qu’elle se refait une santé et une virginité sur le dos des clubs qui ont un modèle alternatif (Bastia), qui sont en opposition avec la Ligue (comme l’Olympique Lyonnais, ndlr.) ou qui sont en vraies difficultés (Martigues ou l’OL encore une fois, ndlr.). Il ne s’agit pas de guerre entre Corse et France, il s’agit de turpitude de la LFP au sens large, dont elle se prévaut pour prévoir de nous sanctionner au cas où (on ne réponde pas aux attentes). On n’est pas du tout dans le respect du travail qui a été fait. J’étais présent en juin quand la DNCG avec son président Jean-Marc Mickeler est venue nous féliciter pour le travail accompli. Et là, hier, elle vient nous dire que suite à l’affaire de Bordeaux l’année dernière, elle doit faire des rodomontades pour prouver qu’elle existe. Ça n’est pas très sérieux. »

« Si on devait résumer, la DNCG c’est des sanctions, mais pas de solution. Au sens global pour le football. Ils nous disent que le modèle de la Ligue 2, avec la vente de joueurs, n’est pas viable pour plein de clubs. On sait que tous les actionnaires de clubs de Ligue 2 sont en difficulté puisque les droits télévisuels baissent et qu’il y a moins d’intérêt à être en Ligue 2. La DNCG est dans une contradiction qu’elle a elle même provoqué et n’a pas d’alternative. »

« Nous, nous pensons fermement que le modèle du SC Bastia est un modèle d’avenir. Le club a montré par le passé, depuis 2017, sa résilience. Le problème, c’est qu’il va falloir reposer la question de confiance : est-ce qu’à Bastia on veut un club Bastiais avec des actionnaires du territoire ? Ou est-ce qu’on veut rentrer dans un modèle d’actionnariat différent avec des pouvoirs différents ? Avec un tout petit club qui essayerait d’attirer des actionnaires qui veulent faire une affaire financière ? C’est une question qui est ouverte, et qu’on doit ouvrir tous ensemble. »

Photo SC Bastia

À propos de Publisher