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Olympique-et-Lyonnais

·14 décembre 2024

Sur le plan physique aussi, l'OL répond présent

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Au-delà du niveau de jeu avec le ballon, l'OL montre aussi qu'il a la capacité de répondre physiquement à des rencontres de haute intensité. Une corde de plus à son arc.

C'est une donnée que l'on pouvait craindre au moment de voir l'OL défier Francfort jeudi. Face à une opposition venue de Bundesliga, capable d'évoluer à un rythme élevé et de jouer dans la verticalité pour prendre de vitesse l'adversaire, on voulait savoir comment les hommes de Pierre Sage allaient réagir. Et la réponse est positive, avec un succès 3 à 2 tout à fait logique suite à la domination des Lyonnais.

Les pensionnaires de Ligue 1 ont réussi à imposer leurs séquences de possession, sans trop s'exposer aux attaques rapides des Allemands. En déjouant le pressing de l'Eintracht, ils ont montré qu'ils étaient désormais suffisamment sûrs de leurs forces dans ce domaine, même face à une très belle équipe.


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Mais en plus de réussir à dominer avec ballon, les coéquipiers de Nemanja Matić sont parvenus à tenir sur le plan physique quasiment sur les 90 minutes. Une preuve qu'ils progressent aussi sur cet aspect. "J’ai eu le sentiment qu’on s’était mis à la hauteur de l’exigence, du rythme, de l’intensité d’un tel match. C'est notamment ce qui nous a permis de livrer une bonne prestation. La partie a demandé beaucoup dans les courses à haute intensité, a détaillé Pierre Sage. Mais on avait fait pareil à Rennes et finalement, on perd 3-0. Ce n’est pas ce qu’on regarde, c’est davantage le jeu et le résultat."

Les Lyonnais ont moins de trous d'air

Parfois coupable de trous d'air sur dix, quinze voire vingt minutes, l'OL n'a cette fois-ci jamais donné l'impression d'être dépassé. Même dans les derniers instants, lorsque Francfort poussait pour revenir, il a conservé le même curseur dans les duels et dans le travail défensif pour garder un bloc compact. Au point que les partenaires d'Hugo Ekitiké n'ont pas vraiment eu l'occasion d'égaliser à 3-3.

Le bilan dans ce compartiment du jeu est donc très positif avant de défier une autre formation de gros calibre, le PSG (dimanche 20h45). "Les rencontres européennes sont plus intenses qu'en Ligue 1. C'était notre premier vrai test de la saison à ce niveau, et je pense qu'on a bien répondu, que ce soit dans les duels ou physiquement", a constaté Alexandre Lacazette.

De Nicolas Tagliafico au capitaine rhodanien, en passant par Corentin Tolisso, chacun a joué son rôle à la perfection à ce sujet. "C'est la consigne numéro une du coach envers son avant-centre, mettre de l'intensité dans le pressing. J'essaye de répondre à cette demande, développait à titre personnel le vice-champion olympique avec la France. Nous, attaquants, sommes conscients que c'est très utile pour les milieux de terrain et les défenseurs."

Des possessions usantes pour l'adversaire

Citons aussi Malick Fofana, auteur d'une superbe partition dans ce registre avec plus de 400 mètres courus en sprint, "ce qui est énorme", expliquait son entraîneur. "C'était quelque chose à ajouter à notre palette, mais ce n'est pas seulement athlétique. Je crois aussi que c'est lié au niveau de coordination entre les joueurs, car aujourd'hui, on arrive à être plus fluide qu'auparavant, a souligné Pierre Sage. Forcément, les efforts à produire sont plus aisés dans ce sens du jeu que dans celui de la défense. En augmentant l'impact de nos possessions sur l'adversaire, la fatigue se fait moins ressentir."

Cette capacité à pouvoir physiquement correspondre aux standards des plus grands rendez-vous sera très utile à l'Olympique lyonnais au Parc des Princes. On sait que Paris peut être gêné si l'adversité parvient à le surpasser dans ce compartiment du jeu.

Face au PSG, l'OL veut faire fie de la fatigue

Mais il faudra pour cela surmonter les deux jours de moins de récupération, les Parisiens ayant joué mardi soir en Ligue des champions. "Ça peut être un handicap, mais je ne veux pas utiliser cette excuse avant ou après cette confrontation, a insisté Lacazette. On connaît le calendrier depuis longtemps, ça fait partie du football. Si on joue ces grandes compétitions, on sait qu'on doit enchaîner les grosses affiches. On joue à Lyon pour ça, donc on ne va pas se plaindre de les affronter deux jours après la Coupe d'Europe."

Il reste un, voire deux ultimes efforts à fournir avant la trêve et la semaine de vacances qui suivra. La dernière ligne droite d'une année 2024 décidément surprenante, positivement sur le terrain, de la part de l'OL. "Je pense qu'il y a encore de l'énergie. On a avant tout l'envie de disputer cette rencontre face à cet adversaire dans ce contexte de classement pour nous. Ils auront ensuite encore un match à jouer après (en Coupe de France le 21 décembre, NDLR) et du temps pour se reposer, donc ils peuvent serrer les dents", a prévenu Pierre Sage. Son effectif lui permettra aussi de s'ajuster en cas de besoin, un des principaux avantages d'avoir 28 éléments dans un groupe, le tout sans blessé.

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