Tony Vairelles : « Mon père, c’était le fusible. Moi, j’étais trop gentil, j’aurais donné à tout le monde… » | OneFootball

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·4 décembre 2024

Tony Vairelles : « Mon père, c’était le fusible. Moi, j’étais trop gentil, j’aurais donné à tout le monde… »

Image de l'article :Tony Vairelles : « Mon père, c’était le fusible. Moi, j’étais trop gentil, j’aurais donné à tout le monde… »

Sur RMC, et sur le sujet de l’entourage des joueurs de football comme celui de Paul Pogba, l’ancien attaquant des Girondins de BordeauxTony Vairelles, a expliqué comment il a fonctionné.

« C’était mon papa qui s’occupait de moi dès Nancy quand j’ai eu des propositions. A l’époque, ils appelaient directement les clubs. Par exemple, j’ai su bien des années plus tard que le FC Nantes de la grande époque, était intéressé par moi quand j’étais à Nancy. J’avais confiance en mon père, je savais que c’était quelqu’un de droit, d’honnête, pas quelqu’un qui allait négocier en disant ‘nous’. C’était mon père qui s’occupait de ça, il avait un peu le mauvais rôle. J’entendais des gens qui disaient ‘il a plus la grosse tête que son fils’. Non, c’était le fusible. Moi, j’étais trop gentil. Moi, j’aurais donné à tout le monde… je me suis fait avoir d’ailleurs dans ma carrière, même par des joueurs. Des mecs avec qui je suis arrivé à Lens, qui au début ne gagnaient pas le même salaire que moi. Ils me disaient ‘tiens, j’ai besoin d’argent, car ma maman se fait opérer’. Et toi, un peu naïf, tu les donnes les sous… Et ils reviennent un an après à la charge pour une voiture… Là, tu es un peu moins naïf… Tu as toujours des gens qui gravitent, qui essayent de faire copain-copain… ».

Puis, il ajoute.


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« Ça a commencé crescendo, à Nancy je gagnais à peu près le salaire de mon papa qui était métreur, ce qui était pas mal. Je faisais entre 13 et 14000 francs à l’époque, ce qui était un salaire de cadre. Quand je suis passé à Lens, mon salaire a été multiplié par dix. A un moment donné, tu te dis que tu peux faire plaisir. J’ai permis à mon père d’être à la retraite à cette époque-là, et c’est lui qui s’occupait de tout pour moi. Il gérait tous les papiers, et c’est tout juste si j’ouvrais un courrier. Ma tête ne pensait qu’au foot. Mais c’était sain. J’étais critiqué à l’époque, on disait ‘comment ça se fait qu’il se déplace avec sa famille, on n’a jamais vu ça’ ».

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