UltimoDiez
·19 mai 2021
UltimoDiez
·19 mai 2021
Décevante en championnat, la Juventus avait l’occasion de limiter la casse en soulevant son deuxième trophée de la saison après la Supercoupe, la Coupe d’Italie. Un réconfort finalement obtenu grâce à Kulusevski et Chiesa face à une Atalanta globalement décevante, malgré un but de Malinovskyi. 2-1 score final.
Préféré à Dybala à la surprise générale, il aura rendu à Andrea Pirlo la confiance que le Mister lui a accordée. Auteur du premier but sur un amour de ballon enroulé, c’est encore lui qui fait la différence en servant de relai à Chiesa sur le second but. L’homme de cette finale si particulière pour la Juve.
Suspendu pour la dernière journée de Serie A, l’Uruguayen jouait le dernier match de sa saison ce soir. Et il a décidé pour l’occasion de sortir sa prestation la plus aboutie (la seule) des huit derniers mois, notamment sur le plan défensif tant il aura gagné de ballons.
Moins en vue depuis quelques mois, l’Américain aura repris son rôle de besogneur préféré de Pirlo. Accroché aux basques de Gosens sur le côté, il aura également régné dans le jeu aérien et sur les seconds ballons pour permettre à la Juve de gagner le camp adverse. C’est également lui qui poursuit son effort dans la surface adverse pour décaler Kulusevski.
Il a eu le malheur de se trouver sur le seul côté actif de la Juve. Débordé par Cuadrado, bousculé par McKennie, abandonné par Kulusevski. L’aide d’un De Roon parfois très proche de lui n’aura pas suffi à le sauver.
A vouloir être partout, il n’aura finalement été nulle part. C’est le seul genre de tort que l’on peut trouver au Néerlandais dans les matchs où il ne convainc pas. Tentant de compenser au mieux les failles de son équipe, il aura abandonné le milieu de terrain à la domination de Bentancur.
Très loin de ses standards de la saison passée en terme d’activité, il n’aura pas su peser sur la rencontre, souvent dépassé par Chiesa. Sa faiblesse aura été mise en exergue en seconde période, quand l’ailier italien est sorti de sa boîte.
Catégorie au pluriel pour une fois, car chaque duel entre Duvan Zapata et Matthijs De Ligt aura été spectaculaire. Tour à tour, les deux golgoths auront rivalisé d’ingéniosité et de talent pour tenter de battre leur opposant direct. Titanesque.
4300: Soit le nombre de spectateurs présents au MAPEI Stadium pour cette finale. Du public dans les stades italiens, une première attendue comme pour signifier la fin du cauchemar traversé de l’autre côté des Alpes.
Direct
Direct
Direct