Toulouse/PSG – Luis Enrique en conf : jeu offensif, Neves, Dembélé et Ruiz | OneFootball

Samedi, dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1 2024-2025, le Paris Saint-Germain (1er) affrontera Toulouse (10e) au Stadium (coup d’envoi à 21h05, diffusion sur DAZN). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.

Luis Enrique « je me sens très chanceux d’avoir ce groupe. »

Comment gérer le calendrier et des matchs qui peuvent être moins attendus ?

Je crois que quand on voit notre profil de joueurs, avec leur capacité à être compétitifs dans tous les matchs, je me sens très chanceux d’avoir ce groupe. Je crois qu’ils conscients de l’importance du fait de porter le maillot du PSG.

De nombreux buts inscrits récemment, c’est votre équipe avec le plus grand potentiel offensif que vous avez eu à Paris ?

Nous sommes dans un moment très spécial, agréable. Il n’y a pas qu’un joueur qui est en forme, mais toutes les lignes. C’est un bonheur et cela nous donne encore plus d’énergie pour la suite.

Luis Enrique « On verra au bout de la Coupe du Monde des clubs. »

Toulouse change souvent de schéma, quel match attendez-vous ?

Ils ont des difficultés à domicile, mais le coach Carles Martinez connaît bien notre style et sait nous poser des problèmes. Nous n’avons pas battu son équipe la saison passée, elle a même gagné chez nous et c’est la seule en France. C’est sûr que ce sera un match difficile contre nous. Les matchs que nous avons joué à domicile en championnat cette saison avait été difficile. Il faudra surmonter une très bonne défense d’équipe.

C’est la période au PSG où vous prenez le plus de plaisir ?

Les notes, on les donne à la fin de l’année. On verra au bout de la Coupe du Monde des clubs. Quand cela se passe bien, on souligne le positif. Quand cela se passe moins bien, il y a plus de négatif. Mais nous sommes sur une très bonne lignée.

Luis Enrique « C’est en fonction des matchs. »

Neves s’est vite adapté, avez-vous travaillé la projection vers l’avant ou la gestion du tempo ?

Non, il est arrivé avec ces qualités. Elles étaient évidentes dans son ancienne équipe. On savait qu’il serait joueur important pour nous. Son adaptation a été très rapide. Comme Beraldo l’an dernier. Alors que d’habitude cela prend plus de temps. Il a de grandes qualités avec le ballon, mais aussi en défense. C’est ce qu’on cherche chez nos joueurs et c’est très difficile à trouver.

Que demandez-vous aux joueurs à la perte du ballon ?

Je n’ai plus rien à demander, ils l’ont intériorisé. On travaille un jeu de position, avec l’envie de ne pas perdre le ballon et quand on le perd, il faut presser ensemble. Ils ont compris cette idée. Maintenant, on travaille sur des aspects, des nuances. C’est en fonction des matchs. Défendre contre Toulouse ou Brest c’est différent.

Luis Enrique « Il faut s’adapter aux coéquipiers, aux situations. »

Avec l’enchaînement des matchs, comment gérer la partie énergivore de votre jeu ? Comment garder les joueurs frais ?

Je crois que la première chose, le principal, c’est qu’ils sentent la confiance. C’est pour cela que je change souvent les joueurs. Il vaut mieux avoir 15-16 joueurs prêts que 12. Plus il y a de joueurs dans la dynamique, mieux c’est. Les joueurs doivent avoir de la confiance. C’est notre idée, les joueurs doivent sentir qu’en s’entraînant ils peuvent obtenir du temps de jeu.

Ensuite, l’idée est d’être imprévisible pour l’adversaire. Il faut s’adapter aux coéquipiers, aux situations. J’aime la façon dont nous jouons, dont les joueurs interprètent les situations. Et je pense que l’on peut encore s’améliorer.

Comment expliquer que les entraîneurs espagnols s’exportent aussi bien ?

Oui, il y a beaucoup d’entraîneurs et de joueurs espagnols un peu partout dans le monde. Avec un certain profil, il y a des joueurs de qualité, passionnés. Il y a eu des entraîneurs qui ont ouvert la voie et on tire profit de ce travail. C’est important, le football est universel. Mais chaque pays a un profil de football.

Il y a eu Rafael Benitez, un des premiers qui a eu du succès à l’étranger. Il y a aussi Pep Guardiola, qui reste le meilleur malgré les difficultés du moment. Nous qui arrivons derrière, on essaye d’améliorer encore la place des entraîneurs espagnols.

Luis Enrique « La meilleure chose que j’ai faite a été de ne pas le faire jouer contre Arsenal. »

Quelle est votre responsabilité dans la réussite de Dembélé ?

La meilleure chose que j’ai faite a été de ne pas le faire jouer contre Arsenal, quand tout le monde m’a critiqué. Le reste, c’est lui qui l’a fait, avec ses coéquipiers. Mais ma décision à Londres a été importante.

Vous comptez jouer avec Kvaratkshelia, Barcola, Dembélé et Doué dans les matchs importants ?

Tous les matchs sont importants. Cela dépend du profil de l’adversaire. On peut jouer avec 5 attaquants. Ils peuvent défendre comme des milieux. Il y a plein de possibilités. On pense à attaquer, c’est certain.

Vous avez dit que vous êtes souvent à contre-courant avec vos joueurs, vos arrivez à être négatif avec eux en ce moment ?

Non, pas négatif. Mais je suis souvent à contre-courant, je suis à l’aise.

Luis Enrique « Je ne l’avais pas sélectionné pour le Mondial, c’était une erreur. »

Ruiz est critiqué pour un manque d’impact, comment vous travaillez avec lui ?

Je suis très content avec son rendement depuis la saison passée. Je sais qu’il a eu des moments où il n’est pas toujours apprécié. Mais c’est un des meilleurs joueurs au milieu dans cette idée de jouer en fonction des coéquipiers. Il sait être face au but, faire des passes décisives, il sait se placer sans le ballon.

Il a été élu meilleur joueur de l’Euro, il ne faut pas oublier. Je ne l’avais pas sélectionné pour le Mondial, c’était une erreur. Il peut s’améliorer, comme tout le monde, mais il faut apprécier ce qu’il nous donne. Il est toujours à fond, très important pour nous.

Vos adversaires ont été épatés par le niveau du PSG, vous pouvez le maintenir, voire le faire monter ?

Demain c’est une nouvelle occasion de montrer l’équipe que nous sommes. Est-ce qu’on se relâcher ? Ou est-ce qu’on joue encore toutes les compétitions à fond ? On ne peut pas totalement contrôler le résulter, mais je pense que l’équipe va apporter une bonne réponse.

Luis Enrique « On considère qu’il est très important que les milieux et les attaquants puissent bien jouer dans les différentes positions. »

Quelles sont les consignes pour que les joueurs permutent et utilisent le bon espace ?

Je crois que tout ce qui est mobilité, occupation de l’espace, ce sont des problèmes pour l’adversaire. On peut aussi mieux le presser, donc encore lui compliquer la vie. Cela demande un certain profil de joueurs, qui sont difficiles à trouver. On considère qu’il est très important que les milieux et les attaquants puissent bien jouer dans les différentes positions.

On voit aujourd’hui que Barcola peut jouer à tous les postes offensifs, comme Dembélé ou Kvaratskhelia, Doué et Lee peuvent jouer milieux ou attaquants. On peut faire des changements sans changer les joueurs.