Walfoot.be
·29 août 2024
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Anderlecht a assez mal joué au football ce jeudi par moments, avec énormément d'imprécisions. Il y aurait peut-être une explication à cela : l'état du terrain, affirme Brian Riemer.
Après la qualification contre le Dinamo Minsk, Brian Riemer avait bien sûr un grand sourire, et estimait même que la prestation de son équipe n'avait dans l'ensemble pas été mauvaise. "Nos trente premières minutes ont peut-être été les meilleures de notre saison jusqu'ici", affirmait l'entraîneur danois.
"Sans exagérer, nous aurions dû mettre deux buts durant cette période. Puis, dans un tel match, quand tu ne marques pas, tu en paies parfois le prix. Nous avons commencé à perdre de bêtes ballons, j'ai senti de l'incertitude et de la nervosité", reconnaît ensuite Brian Riemer. "Je n'ai jamais senti Minsk vraiment dangereux, mais le but d'Amuzu a soulagé tout le monde".
Le coach du RSCA avait peut-être une explication concernant le jeu parfois imprécis et la seconde période très moyenne de son équipe. Le stress, d'abord : "Ceux qui ne l'ont pas vécu ne peuvent pas imaginer le niveau de stress qu'implique un tel match. Ce n'est pas pour rien que la plupart de ces barrages se décide sur un but d'écart", pointe-t-il.
Mais aussi... l'état du terrain. Une rengaine déjà connue au Lotto Park : la pelouse est loin d'être impeccable. "C'est un terrain vraiment difficile pour nous. C'était le même problème l'année passée et pour une équipe comme nous, qui veut jouer en combinaisons, c'est un vrai souci", regrette Brian Riemer.
"Si tu as besoin de deux touches pour contrôler chaque ballon, que la balle te vient sur le tibia... (il soupire). C'est une part très importante de notre jeu. Nous devons vraiment régler ce souci", continue-t-il. "J'ignore précisément d'où vient le problème. C'était déjà le cas contre Louvain. Je sais qu'ils y travaillent, mais se retrouver dans la même situation qu'il y a un an, c'est assez terrible".