Lucarne Opposée
·19 avril 2024
Lucarne Opposée
·19 avril 2024
Peñarol continue de dominer le championnat avec huit victoires et un seul nul (lors du clásico) en neuf matchs. L’équipe d’Aguirre gagne et séduit assez souvent comme lors de la victoire contre Danubio. Derrière, Progreso est également invaincu et continue de surprendre. En troisième place, le Nacional de Recoba joue également bien et n’est pas très loin.
La mission de Diego Aguirre n’était pas évidente. Il n’avait dû son salut après la perte de la finale 2023 qu’à sa nomination tardive dans la saison et l’année 2024 commençait à nouveau avec un large changement d’effectif. Mais depuis le début officiel de la saison, son Peñarol remporte presque tout, restant encore invaincu en championnat et n’ayant finalement qu’une seule défaite « acceptable » à l’extérieur en Libertadores. Avec un effectif régulièrement remanié, les Carboneros ont très largement dominé Danubio le week-end dernier (2-0). Le score ne reflète pas la qualité du match au global de Peñarol et notamment de son milieu. On a déjà parlé de Léo Fernández (qui a encore fait un excellent match), mais le milieu qui s’est montré ce coup-ci est Diego Sosa, auteur du premier but à la demi-heure de jeu à la reprise du gauche d’un centre en retrait. Il avait juste avant touché la barre et s’est montré très remuant côté gauche, profitant des espaces créés autour de lui par un bon Maxi Silveira en pointe. C’est l’avantage de cette équipe dans laquelle chaque joueur profite des qualités des autres par de belles combinaisons. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas senti la patte d’un entraîneur du côté des Carboneros. C’est le cas en ce début de saison. Après avoir généré de nombreuses autres occasions, Peñarol a doublé la mise dans les arrêts de jeu grâce à un joli but de Franco González. En face, Danubio a été assez transparent, ne réussissant que sur quelques contres à apporter le danger sur les buts de De Amores. Le brave Mario Saralegui a été viré deux jours plus tard, remplacé par Alejandro el Turco Apud.
De son côté, l’adversaire de toujours de Peñarol a beaucoup souffert face à Miramar Misiones. Le match a été reporté à mardi pour cause de pluie et il a été joué au Franzini. Sous des trombes d’eau, les hommes de Recoba ont encaissé le premier but à la 36e par Alexander Machado qui avait bien pris le dos d’une défense étrangement alignée. Un début de match idéal pour les hommes de Ricardo Caruso Lombardi qui officiait pour la première fois à la tête de l’équipe zébrée. Mais il ne fallait que quelques minutes à Carneiro pour égaliser d’une frappe du droit sous le gardien. Nacional poussait alors toute la deuxième mi-temps, se procurant de nombreuses occasions. Après s’être fait peur sur un but de Machado en contre finalement invalidé pour hors-jeu, Nacional prenait l’avantage à la toute fin du match sur corner par Federico Santander, dans le même but que celui dans lequel il avait égalisé contre le Defensor en début de saison. Au vu des circonstances et d’un bon Miramar, Nacional sauve l’essentiel, les trois points. Ricardo Caruso Lombardi peut pester encore et encore.
Pour le reste, dans un duel au sommet, Progreso a battu Boston River au Paladino sur le score de 1-0, but d’Alex Silva dès le début du match. À l’image de Gastón Colmán, Alex Silva ou Ignacio Lemmo, l’équipe commence à assumer petit à petit de vouloir aller chercher plus haut. Un Peñarol – Progreso est prévu à deux journées de la fin de l’Apertura et pourrait valoir une petite coupe au vainqueur si la situation se maintient. Derrière, un trou est fait. Un trou dans lequel on retrouve Defensor et River Plate aux cinquième et sixième places et qui ont fait la une ce week-end à la suite d’une bataille rangée en fin de match entre certains joueurs. Ils se sont tous excusés, mais la justice s’est saisie du dossier et les suspensions devraient être lourdes. Les violets l’ont emporté 2-1. Encore plus loin au classement, Liverpool vient d’enfiler deux victoires de suite et respire après un début de saison cataclysmique. Leur victime du week-end est le Wanderers de Tony Pacheco, qui n’aura pas beaucoup bénéficié de l’état de grâce.
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