Uruguay, bilan des amicaux | OneFootball

L’Uruguay s’est déplacé en Asie pour prendre un peu de sous et repart avec un bon bilan (une victoire, un nul) malgré quelques difficultés dans le jeu. L’intérim de Broli devrait s’arrêter sur ces bons résultats.

Diego Alonso n’ayant toujours pas été prolongé, c’est à Marcelo Broli, entraîneur de la sélection U20, qu’a échu la tâche de construire la première sélection sans demi-finaliste de Coupe du Monde 2010 au coup d’envoi. Broli a fait le travail, en convoquant de nombreux jeunes pour faire une revue d’effectif, tout en faisant travailler une charnière en défense sachant que Giménez sera suspendu pour les quatre premiers matchs éliminatoires. Broli a donc « installé » Sebastián Coates et Santiago Bueno en défense et a brodé autour. Une broderie avec de nombreux absents (Araújo, Nuñez, Bentancur…) mais avec une certitude sur les deux matchs : Valverde a été installé plus haut, en dix, au cœur du jeu. Autour de ces noms, l’équipe avait un fort goût de championnat uruguayen de la période 2020/21 avec du Facundo Torres, du Pumita Rodríguez, du Matías Arezo, du Facundo Pellistri, du Manuel Ugarte…

La Celeste a d’abord affronté le Japon avec un match nul (1-1) intéressant dans le jeu avec un gros apport de Valverde marqué par son but d’une reprise bien fouettée à l’entrée de la surface mais qui termine sur la barre et dont qu’il a pu reprendre au rebond de la tête pour tromper Daniel Schmidt. L’équipe s’est bien comportée, avec un bon Rochet et un Pellistri remuant devant. La Japon a égalisé en fin de match par Takuma Nishimura, bien trouvé sur un centre dans une défense mal coordonnée.

L’Uruguay s’est ensuite déplacé en Corée du Sud pour retrouver son adversaire de la phase de groupes de la Coupe du Monde et Klinsi, nouveau sélectionneur des Guerriers Taeguk. L’équipe était beaucoup plus expérimentale, hormis la charnière, avec notamment Santiago Mele dans les cages pour sa première titularisation. Cela n’a pas marché en première mi-temps malgré l’avantage rapidement pris sur un but de Coates sur corner. L’Uruguay a ensuite défendu, beaucoup, jusqu’à l’égalisation de Hwang In-beom à l’heure de jeu. Cela a entraîné des changements du côté de Broli avec les entrées d’Arezo et de Canobbio en attaque, qui ont immédiatement payé avec une faute obtenue par les deux à l’entrée de la surface. Piquérez tire, c’est repoussé par le gardien coréen sur Vecino qui n’a plus qu’à pousser dans le but. Le score en reste là, malgré les nombreuses offensives coréennes dont deux buts qui n’ont pas passé le test du VAR. Victoire uruguayenne mais contenu moins encourageant que le match contre le Japon (1-2).

Cela a dû faire bizarre à beaucoup d’Uruguayens de ne pas voir ni Muslera, ni Cavani, ni Suárez, ni Cáceres. Le changement générationnel est véritablement arrivé, mais au vu des matchs, il faudra qu’une nouvelle génération s’impose. Car l’Uruguay a eu du mal à se projeter et a surtout beaucoup subi les matchs. La défense a besoin de travail mais va aussi et surtout avoir besoin de Giménez et d’Araújo, deux joueurs qui n’ont pas d’équivalent dans le groupe. Le groupe est ouvert comme jamais et cela est en même temps excitant et terriblement dangereux. Le prix de la jeunesse.