Will Still : « Lens a eu des années formidables mais ces années sont passées » | OneFootball

« Il faut arrêter de vivre dans le passé. » En conférence de presse hier midi, Will Still a profité d’une question sur l’animation de son équipe pour élargir son propos. L’entraîneur lensois a livré une réflexion plus globale sur la situation actuelle du club et sur la nécessité de tourner la page des dernières saisons.

« Lens a eu des années formidables, quelque chose d’exceptionnel qu’on aurait aimé continuer, sans le moindre doute. Mais ces années sont passées. Les joueurs qu’il y avait dans le vestiaire et dans le groupe ne sont plus là. Il faut commencer une nouvelle page. On ne croyait pas que ça allait arriver si rapidement. »

Reconstruire

Il a ensuite évoqué les ajustements tactiques récemment testés au sein de l’équipe : « J’entends beaucoup de gens me dire qu’il faut jouer à 5, il faut faire ci, il faut faire ça. On est allé jouer à 5 à Nice, on a été catastrophiques. À 4 contre Strasbourg, on n’a pas été bons. Il faut trouver la meilleure structure pour qu’il y ait un équilibre partout. Il faut être positif, aller de l’avant, que tout le club aille dans la même direction en respectant ce qui a été fait. Il faut être positif et encourageant. Il faut mettre de l’énergie pour la suite, les mois, les années à venir. Tout ne va pas se faire en un clic. J’en suis parfaitement conscient. Il faut des heures de travail pour trouver de l’efficacité et retrouver une belle équipe de Lens. Ce n’est que comme ça, avec du positif d’un point de vue de tout le monde. Il faut tourner la page. »

Sur le jeu de son équipe et le rôle des couloirs, il a précisé : « Comment expliquer ce moins bien sur les côtés ? Un, il y a eu des départs non négligeables. Deux, il y a beaucoup de nouveaux joueurs : Anass (Zaroury), Rémy (Labeau-Lascary), Ruben (Aguilar) qui revient de blessure. On doit changer, s’adapter et trouver la meilleure solution pour tout le monde. Y a-t-il une solution simple, toute faite ? Non. On aurait aimé signer des joueurs à 40 millions d’euros et avoir un budget de 250 millions, mais forcément on s’adapte. On a les armes qu’on a et on doit se montrer patient. Il faut être positif et soutenir tout le monde. Il y a un tas de raisons qui entrent dans la donne, mais le plan humain rentre en compte. »